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Politique : ARP dénonce l’inactivité des autorités de la transition à faire bouger les choses

Depuis la prise des sanctions contre le Mali à l’issue d’un double Sommet de la Cedeao et de l’Uemoa, le dimanche 09 janvier dernier,  à Accra, les regroupements de soutien à la Transition n’ont cessé de voir le jour. Tous ont dénoncé à la dernière rigueur les comportements des chefs d’Etat membres de ces institutions vis-à-vis du peuple malien. Si ces associations voient le soutien à la Transition en tenant un tête-à-tête avec les auteurs de ces sanctions, d’autres, notamment l’Alliance Politique  Action Républicaine pour le Progrès (ARP), par contre appelle à un redressement de la situation en proposant aux Autorités la proposition d’un chronogramme réaliste à la Cédéao afin de mettre fin à l’isolement diplomatique de notre pays.C’était à la faveur d’une conférence de presse tenue, le samedi 22 janvier dernier, à l’hôtel Radisson collection que les responsables de l’ARP ont clarifié leur position par rapport à la situation actuelle de la nation malienne. Il s’agit précisément des sanctions infligées par les organisations sous-régionales au peuple malien. Le conférencier principal, M. Modibo Soumaré, non moins vice-président de ladite alliance, a articulé ses propos autour d’un certain nombre de points. Après le constat sur la dure situation que vit la population malienne aujourd’hui, M. Soumaré a fait part de la vision de l’Alliance en pointant de doigt l’inefficacité des autorités. Le fruit de leurs réflexion, a-t-il rappelé démontre l’ « inactivité des organes de la transition dans leur forme, leur composition, leur programme actuel à résoudre les problèmes  surtout à atteindre l’objectif principal, à savoir l’organisation d’élections crédibles et transparentes ». Mais aussi l’ « inadaptation du mandat des forces étrangères à la situation actuelle », par la suite, il ajoute l’ « absence d’inclusivité de la transition qui semble suivre les recommandations et la stratégie d’une seule force politique sans grand discernement »

Comme l’on dit, il n’y a pas de maladies sans remèdes. Et l’ARP se veut un remède pour le mal dont souffre notre pays. Dans cette lancée, elle propose aux autorités actuelles de fortes recommandations, notamment instaurer une union sacrée autour de l’Armée nationale qui, selon elle, ne devrait souffrir d’aucun clivage en ces moments si difficiles de la vie de la nation ; un réarmement moral des militaires pour faire face aux questions sécuritaires et une réflexion lucide sur le rôle des milices d’auto défenses dans ce contexte inédit ; réinstaurer le cadre de concertation des partis politiques avec le ministère de l’administration territoriale ; déconnecter le chronogramme de la transition de tous les débats liés aux ANR et sur le plan international, il s’agit de réviser le mandat de la MINUSMA pour lui donner un mandat plus robuste et de convenir d’un nouveau pacte avec la communauté internationale pour restaurer une guerre totale à l’insécurité en Afrique de l’Ouest.

L’ARP ne compte pas s’arrêter là, aux côtés de ses propositions de sortie de crise, elle dénonce la neutralité du Gouvernement devant l’organisation des élections : « ARP déplore que le Gouvernement actuel n’ait nullement l’ambition d’organiser les consultations électorales pour le retour à l’ordre constitutionnel » et elle précise dans sa déclaration qu’ « au-delà du 27 février 2022 que la conduite des affaires de la transition soit confiée aux nouvelles autorités civiles et consensuelles »

Sitan Koné

Source: Toguna

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