La mort de ces trois personnes suscite de vives polémiques dans plusieurs milieux, notamment au niveau des organisations de la Société civile et des organisations pour la défense des droits humains, qui demandent que » la lumière soit faite sur les circonstances de ces morts « .
L’armée a, dans un communiqué, indiqué que » quatre éléments des groupes terroristes ont été interpellés, à l’issue d’une rude phase de combat, dans la localité de Kobou (Boulkessi), le 13 janvier dernier, lors d’une opération antiterroriste « . Ajoutant que » trois des quatre prisonniers djihadistes ont perdu la vie au cours de leur transfèrement de Boulkessi vers Sévaré ».
L’Etat-major général des Armées a aussitôt instruit » une enquête pour déterminer les circonstances de ces décès ». Toutefois, des sources locales affirment que l’armée a procédé à des arrestations après la découverte, à Kobou, de quatre fusils et des munitions. Parmi les interpellés, apprend-on de sources locales, figurait » un malade mental « , qui a été embarqué en même temps que les trois autres. A croire les sources locales, ce dernier était » le seul blessé par balle lors de leur transfert « . L’on ne sait pas ce qui est advenu des deux autres, qui étaient pourtant bien portants lors de leur transfèrement. Ces derniers avaient-ils tenté de s’enfuir, comme c’est souvent le cas en pareilles circonstances ? Seule une enquête digne de ce nom est à même d’édifier l’opinion.
A. DIARRA
Source : l’Indépendant