L’Afrique noire coule à pic. Conclusion d’une enquête menée en Afrique, à Paris et à Bruxelles, auprès d’une centaine de chefs d’entreprises, banquiers, hauts fonctionnaires, économistes, journalistes, médecins et hommes politiques. Les mauvaises habitudes déjà prises par les apprentis sorciers de l’indépendance: chefs d’État, ministres, députés et fonctionnaires version moderne de la Cour de Louis XVI, rémunérations aberrantes des heureux élus, népotisme, villas somptueuses, port obligatoire de la veste et de la cravate. La corruption obstacle essentiel au développement. Soixante (60) ans après les indépendances, les maux n’ont guère changé. Mais le gâchis est terrible, aveuglant. L’Afrique plonge tête baissée dans l’abîme. Sa dette extérieure s’élevait à quelques 150 milliards de dollars à la fin des années 1988. C’est énorme un peu plus que son Produit national brut (PNB).
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Selon le Fonds monétaire international (FMI), durant la période 1975-1985, les pays en voie de développement ont placé à l’étranger (comptes bancaires, bons de trésor) quelques 250 milliards de dollar. La fuite des capitaux proprement dit, qui comprend les grosses tirelires des dirigeants porterait sur les trois cinquièmes de cette manne, soit 150 milliards de dollar. Ces fonds détournés qui proviennent pour la plupart de marché d’armes, de contrats pétroliers ou de commissions exigées par les gouvernants sont pistés et traités par ordinateur. Ces renseignements sont regroupés avec ceux recueillis par les experts du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque des règlements internationaux.
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Point de mire : l’Afrique et la corruption
Par Bamada.net
03/11/2020