À la suite de ces explosions, survenues vers 06H00 (05H00 en Belgique), plusieurs énormes colonnes de fumée noire et des flammes s’élevaient au-dessus d’une zone industrielle, selon les mêmes sources.
Il s’agit d’une attaque de roquettes qui n’a pas fait de victime, a affirmé dans un communiqué un officier du commandement régional Sud, Vladislav Nazarov.
“La région d’Odessa fait partie des cibles prioritaires de l’ennemi. L’ennemi poursuit sa pratique sournoise de frapper des infrastructures sensibles”, a-t-il déclaré, réitérant l’interdiction de toute publication sur la localisation ou les dégâts des frappes.
“Les nazis russes ont effectué une frappe de missiles, dont certains ont été abattus par la défense antiaérienne ukrainienne”, avait auparavant indiqué la ville d’Odessa dans un communiqué.
Cette ville historique a jusqu’à présent été relativement épargnée par les combats.
Toute la côte orientale du pays, de la presqu’île de la Crimée, annexée par Moscou en 2014, jusqu’aux républiques séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk dans la région du Donbass (Est), est occupée par les forces russes, à l’exception d’une partie de la ville de Marioupol, où elles se heurtent toujours à la résistance de l’armée ukrainienne.