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Plus de 100 dossiers de délinquance financière et économique en instance dont:

L’affaire de l’avion présidentiel, de la Primature, du matériel militaire, des «engrais frelatés», de la 3ème licence de téléphonie globale, etc.

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Ce sont plus de 100  dossiers qui, «pour enquêtes préliminaires», se trouvent à l’heure actuelle en instance au niveau du Pôle économique et financier de la Brigade économique et financière de Bamako et au niveau du parquet. Et parmi elles, ces sulfureuses affaires ayant récemment défrayé la chronique.

Il ressort de nos investigations que figurent en bonne place, le rapport de vérification de la DAF au niveau de la Primature sous le régime IBK ; «l’Opération Taxis» de l’ANPE; le rapport sur les engrais dits «frelatés» et surtout, l’affaire portant sur  l’acquisition d’un aéronef et du matériel militaire  au niveau du Ministère de la Défense et des anciens combattants.

En somme, contrairement à la croyance populaire, les procédures en question n’ont nullement été abandonnées nonobstant les pressions politiques que l’on imagine fortes.

Les dossiers en question se trouvent plus précisément au niveau de la Brigade économique et financière de Bamako pour enquêtes préliminaires.

D’autres suivent leur cours normal au niveau du parquet. Il s’agit, entre autres, de l’affaire d’atteinte aux biens publics, faux en écriture et usage de faux contre Sidi Sosso Diarra (ex-vérificateur général), Amadou Diop et autres ; du contentieux Office malien de l’habitat (OMH) contre Ifa-Baco, de l’affaire du Fonds japonais ; de l’attribution de la 3ème licence de téléphonie globale; de l’affaire Adama Sangaré de la Mairie du District, etc.

Au niveau du Pôle économique et financier, ce sont d’ores et déjà 68 personnes qui sont inculpées pour, entre autres motifs: blanchiment de capitaux, atteintes aux biens publics, coalition de fonctionnaires contre les lois et autres malversations (pour le cas de l’ex-ministre David Sagara), de faux et usage de faux, faux en écriture, de favoritisme et de fractionnement de marchés publics (cas de Issa Tiéma Diarra, Sina Damba et autres), fraude en informatique, etc.

Dans aucun des cas, les poursuites n’ont nullement  été abandonnées et la procédure suit son petit bonhomme de chemin. En tout cas, jusqu’à la preuve du contraire. A moins que les pressions politiques évoquées plus haut…

Nous y reviendrons !

 

La rédaction

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