A peine signée, la plate-forme d’Alger devient caduque. On se souvient, les touareg du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), avait déjà boycotté la rencontre qui a réuni à Alger, plusieurs groupes armées du nord du Mali, mais aujourd’hui, c’est une aile importante du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), le second groupe de touareg armés, qui ne se connaît pas dans la plateforme signée.
Le document en question, est également contesté par une aile du Mouvement arabe de l’azawad, (MAA) et par une partie des mouvements d’auto défense sédentaire du septentrion malien.
Dans le document de quatre pages dont RFI a pu obtenir une copie, des responsables de différents groupes armés du nord du Mali, demandaient notamment à Alger, de prendre en main la médiation pour le règlement de la crise dans le nord du Mali.
Pour le moment, Alger ne peut donc pas. Sûrement que le président malien Ibrahim Boubacar kéita ; qui achève une visite à Alger, a abordé la question avec les autorités algériennes.
(RFI)