Le projet « Bangé Kolossi Nyèta-BKN2 composé d’un consortium de deux ONG et d’une association œuvrant dans le domaine de la planification familiale. Il s’agit de Marie Stopes Mali (MSM) ; de l’Association malienne pour la protection et la planification de la Famille(AMPPF) ; et Population Services International (PSI Mali).
Le représentant résident de PSI Mali Curt Von Boguslawski, a affirmé que les intervenants du projet BKN dans sa phase I (2016-2020) ont fortement contribué à la réduction des grossesses non désirées et à l’augmentation du taux de prévalence contraceptive moderne (TPCM) au niveau national de « 9,9% en 2012 à 16% en 2018, selon les enquêtes démographiques et de santé et au niveau de chaque région d’intervention dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, et le District de Bamako ». L’objectif de la phase II du projet Bangé Kolossi Nyèta BKN2, a-t-il ajouté, est de : créer un environnement favorable à l’exercice des droits de la santé sexuelle et reproductive ; améliorer l’offre des services en santé sexuelle et reproductive de qualité.
La représentante de l’Ambassade du Royale des Pays-Bas, Nourte, a indiqué que cette deuxième phase, touche les jeunes, femmes et filles les groupes vulnérables déplacées ou vivant dans des zones peu desservies. C’est pertinent pour leur faciliter l’accès aux services de SR-PF adaptés à leurs besoins, a-t-elle dit. S’appuyant sur les leçons tirées de la phase 1, a-t-elle précisé, le programme met les besoins des clients au centre des services pour l’auto-efficacité et le développement d’une attitude positive vis-à-vis la santé de la reproduction. « Nous attendons que d’ici la fin de la phase II, des résultats éloquents seront atteints comme: 175 000 jeunes (filles et garçons) qui acquièrent des connaissances et compétences pour prendre des décisions éclairées concernant leur santé et droits sexuels, 1800 nouveaux maris modèles sélections et formés à travers la mise à échelle de l’approche ‘Ecoles des Maris’ ; 1800 acteurs locaux (leaders communautaires, religieux, femmes et jeunes leaders…) formés à lever les barrières socio culturelles limitant l’exercice des droits reproductifs et sexuels. Il y a encore plusieurs défis dans ce travail. Par exemple à cause des barrières sociales, les femmes et les jeunes filles ont un faible pouvoir dans le choix et l’utilisation du planning familial », a-t-elle déploré.
Le représentant de la ministre de la Santé et du Développement social Dr Abdoulaye Guindo s’est réjoui du lancement du projet BKN2. « Ce projet est l’occasion d’améliorer les indicateurs de santé dans notre pays. Il contribuera à accroitre la disponibilité et l’accessibilité des soins de santé sexuels et reproductifs. Le projet BKN permettra la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Nous remercions le Royaume des Pays-Bas et les autres partenaires pour leur accompagnement dans l’amélioration de la santé des populations maliennes», a-t-il martelé.
Fatoumata KOITA