Au Mali il est très facile de transformer de simple buzz en une réalité. Bien sûr il faut de l’illusion et de l’acharnement contre la personne qui souhaiterait se sauver. En analysant bien ce film (relation amoureuse entre Biguini Bagaga et Palmer) il est très facile de se rendre compte que le jeune est monté sur un bateau dont il ignorait la destination. En voulant la célébrité aux côtés d’une dame extrêmement célèbre, de simple jeux, il s’est retrouvé pris dans les mailles du filet. A la recherche d’un issue de secours Palmer s’est enfoncer davantage.
Deux passages sur un plateau de web tv à transformer la vie du jeune homme à jamais. Alors que la première sortie paraît plus réaliste car c’était un signe de rupture qui libérait Palmer de la prison dans laquelle, il s’est lui-même embourbé. Après cette victoire pour lui et ce scandale pour la majorité des maliens amateurs et passionnés de la musique, Palmer courbe l’échine. L’histoire se raconte dans presque chaque famille de Bamako et à l’intérieur du pays. Tous se désolent et accusent violemment Palmer de s’être servi de la popularité et de l’amour propre d’une si fragile dame, pour avoir plus d’aura. Biguini Bagaga qui venait de faire un divorce bénéficiera dans cette histoire, le soutien de tout le monde et son conjoint récolte du mépris.
Face à cette vindicte populaire, le célèbre chanteur (Palmer) n’a plus eu de choix que de recoller les morceaux. Il demande la main de la dame déjà conquise. Et revient au point départ là où tout à basculer c’est-à-dire sur le même plateau mais cette fois-ci avec un tout autre discours peu convaincant mais potable pour le grand public.
Entre son bonheur et sa musique, le choix n’à pas été difficile, il suffisait simplement de regarder la position du vent. Palmer l’a fait mais à quel prix ?
Natif de la 4ème région du Mali, c’est à Segou que découle la carrière artiste de Palmer Keita. Plusieurs fois meilleurs rappeurs et meilleurs clasher, il fait rêver les Segoviens avant de poursuivre sa carrière dans d’autres horizons notamment à Paris, à Abidjan et à Bamako.
ABK
Source: Ciwara Info