Le dialogue inter-burundais devrait reprendre le 21 mai prochain à Arusha, en Tanzanie. En attendant, le pays continue de faire face à la baisse de ses revenus, faute de financement extérieur.

Il se peut que ce soit un hasard du calendrier, mais Pierre Nkurunziza, le numéro 1 burundais, a dépêché aujourd’hui deux émissaires à Luanda en Angola… peut-être pour négocier un soutien financier de l’allié angolais.
Mais officiellement, il s’agit d’une simple visite de travail selon le porte-parole adjoint du président Pierre Nkurunziza. Jean-Claude Karerwa Ndenzako réfute donc cette thèse selon laquelle ces émissaires sont allés solliciter l’aide de l’Angola. « Nous pourrons avoir des soucis d’argent à long terme. Mais, pour l’heure, la situation est sous contrôle », nous a-t-il confié.
Signe que Bujumbura prend cette affaire au sérieux, le conseil des ministres ce mercredi avait un ordre du jour précis : « étude de la stratégie d’élimination de la dépendance du Burundi de l’aide étrangère « . L’aide financière et budgétaire de l’Union européenne est gelée depuis plusieurs mois, alors que les Européens sont le principal bâilleur du Burundi.
Source: DW