Le paludisme est une infection causée par un parasite microscopique appelé Plasmodium, transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique notamment appelé l’anophèle femelle.
Pourtant en cette période hivernale, les risques du paludisme sont plus élevés surtout chez les enfants et les femmes enceintes.
Les enfants de moins de 5 ans représentent l’un des groupes les plus vulnérables touchés par le paludisme.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en Afrique, environ 285 000 enfants sont morts avant d’avoir atteint leur cinquième anniversaire en 2016.
Mode de prévention
Selon les recherches, la prévention du paludisme repose sur les mesures de protection contre les piqûres de moustiques et la prophylaxie médicamenteuse.
Dès lors il est conseillé aux parents de dormir sous les moustiquaires imprégnées, de pratiquer les modes d’usages tels que les insecticides afin de se protéger contre le risque de paludisme surtout chez les enfants. Le port des vêtements longs au niveau des bras et des jambes de couleur clairs qui attirent moins les moustiques que les vêtements sombres sont également recommandés.
En effet, les symptômes du paludisme se manifestent une fois que le parasite injecté par le moustique à l’être humain, il se multiplie dans un premier temps dans le foie puis dans les globules rouges du sang, ce qui cause les premiers symptômes de la maladie.
Chez les femmes enceintes, l’infection palustre pendant la grossesse représente un problème de santé publique majeure, comportant des risques substantiels pour la mère, le fœtus puis le nouveau-né. Une pathologie associée au paludisme chez la mère et un faible poids de naissance du nouveau-né sont les principales conséquences d’une infection.
Les symptômes et les complications liés au paludisme pendant la grossesse varient en fonction de l’intensité de la transmission paludique dans une zone géographique donnée, ainsi que du niveau individuel d’immunité acquise.
Toutes fois, le traitement de la crise de paludisme repose essentiellement sur la prise de médicaments anti-malariques prescrits par le médecin.
A noter que, le risque du paludisme repose aussi sur les pratiques d’hygiène délaissées par les citoyens tels que les curages des caniveaux, les ordures etc..
Diaka Sanogo Stagiaire Malijet
Source: Malijet
