La situation interne au sein du Parti pour le développement économique et de la solidarité, l’option du Pdes pour l’élection présidentielle de juillet prochain, le déroulement du dernier Congrès du part… sont là, les sujets abordés par le nouveau directoire du Pdes, lors d’une conférence le samedi dernier. Occasion saisi par le parti de réaffirmer son ancrage à l’opposition et à demander au pouvoir de remettre l’ancien président ATT dans ses droits.
Le 2 ème Congrès ordinaire du Pdes qui s’est tenu du 5 au 6 mai 2018 a abouti à la mise en place d’un bureau consensuel. Un bureau composé de 65 membres dirigé par Djibril Tall. Aussi, les congressistes ont désigné Amadou Toumani Touré comme parrain du Pdes et Mme Touré Lobo Traoré marraine.
Ces assises avaient adopté une résolution demandant à ce que Amadou Toumani Touré soit remis dans tous ses droits d’ancien chef de l’Etat. Ce qui n’est toujours pas le cas après son retour au pays en décembre 2017… Mais après la clôture officielle du congrès, un groupe de dissidents, moins de 10, organise alors une autre cérémonie de clôture et annonce que le parti soutient la candidature du président IBK. Ce qui a provoqué une levée de boucliers dans les rangs du parti.
Lors de la conférence de presse, le deuxième vice-président du Pdes, Me Malicki Ibrahim, a évoqué le déroulement du dernier Congrès du parti. « Le congrès s’est bien passé. La preuve : un nouveau bureau consensuel a été mis en place. Tous les postes ont été pourvus à l’unanimité par la commission d’investiture sauf le poste du président, de secrétaire aux relations extérieures et de secrétaire général. Ces postes ont été pourvus après vote…», précise Me Ibrahim.
Concernant l’existence d’un bureau parallèle, Me Malicki Ibrahim a indiqué que le Comité directeur national du Pdes a décidé, conformément aux statuts et règlements du parti, de radier purement et simplement les membres du bureau dudit bureau.
L’orientation du parti ? Me Malicki Ibrahim est clair sans équivoque : « Jusqu’à preuve du contraire, le parti reste dans l’opposition ». Pour la présidentielle de juillet, les héritiers politiques de l’ancien président Amadou Toumani Touré se prononceront par voix de communiqué, le 2 juin 2018, sur une candidature interne ou d’un éventuel soutien à un candidat. Cette décision se fera dans le strict respect des résolutions du Congrès, assurent les responsables du Parti pour le développement économique et de la solidarité.
Mémé Sanogo
L’Aube