L’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a tenue se samedi au siège du Conseil National du Patronat, son 9ème congrès ordinaire, à la suite duquel un bureau de 21 membres dirigé par Maitre Moctar Mariko a été mis en place. La cérémonie d’ouverture était présidée par Madame Sanogo Aminata Mallé, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux.
Ce 9ème congrès ordinaire de l’AMDH avait pour thème « situation des droits de l’Homme au Mali, avancés et défis ». Maitre Moctar Mariko, le président sortant de l’AMDH rappela dans son discours d’ouverture que l’AMDH a été crée le 11 janvier 1988 à l’initiative de feu Maitre Demba Diallo. Elle a pour but de défendre, protéger et promouvoir les droits de l’Homme et des peuples. Selon Maitre Mariko, ce 9ème congrès se tient dans un contexte particulier marqué par le retour progressif de la paix avec la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, en dépit de la recrudescence de l’insécurité. A ses dires, le mandat du bureau sortant s’est déroulé dans un contexte international, régional et national marqué par des conflits armées, des coups d’Etat et de ruptures de l’ordre constitutionnel, le terrorisme, avec comme corolaire des violations des droits humains, des atteintes et restrictions aux libertés fondamentales, individuelles et collectives. Madame la Ministre quant à elle dira son allocution que l’AMDH a été de tous les combats de la dignité humaine pour l’émergence de l’Etat de droit. C’est pourquoi, elle a rendu un vibrant hommage à l’AMDH et ses partenaires. Avant de suspendre la séance, Madame Sanogo Aminata Mallé dira que le département est à pied d’œuvre pour l’élaboration d’une politique nationale de droits de l’Homme. Les congressistes se sont ensuite retrouvés dans la salle pour la suite des travaux. C’est un bureau de 21 membres dirigé par Maitre Moctar Mariko qui succédera à lui-même qui sortira de la fin des travaux. Le nouveau président après avoir remercié les membres de l’AMDH pour la confiance placée en lui, indiquera dans sa courte intervention que son mandat est placé sous les signes de la lutte contre l’impunité et de la lutte contre la spoliation des terres. Avant de renchérir qu’il n’y’aura pas d’amnistie pour les auteurs de crime dans notre pays.
La rédaction
