Les jours des fêtes et les jours suivant, des centaines d’enfants et parents prennent d’assaut le parc national pour aller se distraire. Le dimanche dans l’après-midi, un agent de la société de gardiennage Guépard sécurité, s’en est pris violemment à un jeune venu accompagner ses frères au Parc national.
Selon les témoins de la scène qui a stupéfait tout le monde et apeuré les touts petits, le jeune a été battu, comme un délinquant, par les éléments de cette société de gardiennage Guépard sécurité. Une violence qui n’aurait jamais due se produire devant les enfants. Le jeune homme tout en sang, a eu la vie sauve grâce au courage et la détermination de personnes venues avec leurs enfants dans ce lieu de distraction.
Comment quelqu’un qui est sensé protéger les visiteurs du Parc peut être aussi violent et incontrôlable ?
Le Chef de sécurité parc national : Aldjouma Mahamoud, adjudant chef à la retraite regrette les faits et affirme que les éléments de la société de gardiennage Guépard sécurité n’ont pas respecté les consignes. « Nous avons fait recourir aux services de cette société qui appartient à un MDL chef de la gendarmerie, en la personne de Koniba Diallo, car la police et la garde qui traditionnellement assurent la sécurité ne sont pas venues le dimanche. Dès qu’ils sont arrivés je leurs ai donné toutes les consignes. Ici, il n’y a pas d’histoire, s’il y a un problème vous me tenez informer. Malheureusement cette consigne n’a pas été respectée. C’est très grave ce qui est arrivé. On leurs a pas amené pour faire des histoires, ce n’est pas notre souhait », nous a confiés au téléphone, le responsable de la sécurité du Parc National.
Contacté par nos soins, le responsable de la société de gardiennage Guépard sécurité, Koniba Diallo, nie passage à tabac du jeune. « Il a essayé de forcer la porte, il n’a pas voulu respecter les consignes, mes éléments l’ont mis dehors », explique le responsable de Guépard sécurité. Toutefois, il reconnaît que le jeune a été blessé. Aux dernières nouvelles, le jeune a porté plainte au camp 1 de la gendarmerie.
Cet acte remet au goût du jour, la question du choix des éléments qui doivent assurer la sécurité devant les endroits qui drainent du monde notamment les enfants. La Direction du Parc national est fortement interpellée pour que de telles scènes ne se reproduisent plus devant les enfants.
Source : Mali24