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Ouverture de la session d’octobre 2024 du CNT: le colonel Malick Diaw salue la dénonciation du caduc accord d’Alger par le gouvernement

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
➢ Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

➢ Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;
➢ Mesdames, Messieurs les membres du Bureau du Conseil
national de Transition ;

➢ Honorables membres du Conseil national de Transition
➢ Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Corps
diplomatique et des Représentations consulaires accréditées
en République du Mali ;
➢ Monsieur le Gouverneur du District de Bamako ;
➢ Monsieur le Président de la délégation spéciale du District de
Bamako ;

➢ Monsieur le Chef d’Etat Major Général des Armées ;
➢ Messieurs les Chefs d’État-major et Directeurs de services ;
➢ Madame le Médiateur de la République ;

➢ Monsieur le Vérificateur Général ;
➢ Mesdames, Messieurs les Présidents des partis politiques ;

➢ Mesdames, Messieurs les Représentants des Ordres
Professionnels ;
➢ Messieurs les Chefs traditionnels, Notables et Représentants
des Chefs de Familles fondatrices de Bamako ;

➢ Messieurs les Chefs ou Représentants des Cultes Religieux ;

➢ Distingués invités ;
➢ Mesdames et Messieurs.

Au Conseil national de Transition, nous aurons toujours une pensée pieuse pour les victimes civiles et militaires, maliennes comme étrangères, tombées sur le sol malien, du fait du terrorisme. En leur mémoire, je vous prie de bien vouloir observer une minute de silence…

(Minute de silence).
Que leurs âmes reposent en paix.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
Permettez-moi avant tout propos, de rendre grâce à ALLAH, le Tout Puissant, le Très Miséricordieux pour nous avoir permis de nous retrouver ici, aujourd’hui à l’occasion de l’ouverture de cette Session Ordinaire du mois d’avril 2024.

Je voudrais, au nom de l’ensemble des membres du Conseil national de Transition, du personnel administratif et en mon nom propre, vous remerciez de nous avoir fait l’insigne honneur d’être là, avec nous pour ce premier jour de notre session constitutionnelle de l’an, conformément à l’article 107 de la Constitution du 22 juillet 2023 , de la République du Mali qui dispose, je cite : « La deuxième session commence le premier lundi ouvrable du mois d’Avril et ne peut excéder quatre-vingt-dix jours. »

Honorables membres du Conseil national de Transition ;

Une fois encore, nous partageons la joie de ces retrouvailles. En votre nom, je voudrais saluer toutes les personnalités qui ont bien voulu se joindre à nous pour l’ouverture de la présente session.

Je remercie particulièrement Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Dr Choguel Kokalla MAIGA, dont la présence vient confirmer l’exemplarité des relations qui lient nos deux Institutions. Cette cérémonie m’offre d’ailleurs l’heureuse occasion de lui réitérer mes encouragements ainsi qu’à toute l’équipe gouvernementale, pour les efforts multiformes qu’ils déploient au quotidien pour la satisfaction des préoccupations de nos populations conformément aux orientations de Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA, Président de la transition, Chef de l’Etat.

Ces remerciements s’adressent également à l’ensemble des Chefs d’Institutions qui contribuent tous par leurs actions de tous les jours, à la réussite de la transition.

La session qui s’ouvre aujourd’hui aura à se pencher essentiellement sur l’examen des projets de textes. C’est pourquoi, je voudrais exhorter l’ensemble des membres du Conseil national de Transition à observer comme, il est de coutume toute l’attention qui sied en la circonstance tout au long de cette session.

Sur le tableau de saisine nous avons déjà enregistré une vingtaine de projets et de propositions de loi, parmi lesquels les projets de Code pénal et de code de procédure pénale, les projets de loi relatifs au financement des projets de renforcement du réseau électrique et d’extension de l’accès à l’électricité au Mali, les projets de loi relatifs à la création de l’institut national de statistique et de la direction générale des domaines et du cadastre. A ces textes déjà déposés sur notre table, nous nous attendons certainement à d’autres dans les prochains jours.

Aussi, nous allons continuer à œuvrer pour un Conseil national de Transition efficace, dédié à la réussite de la Transition, tout en étant une Institution ouverte, disponible, accessible qui communique et qui s’assume. Dans ce cadre, nous allons de façon périodique, éditer et publier les questions écrites ainsi que certains rapports d’information parlementaire d’importance capitale.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;

Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

La période d’inter session qui vient de s’achever n’aura pas été de tout repos pour les membres du Conseil national de Transition. En effet, sur le plan de la diplomatie parlementaire, cette inter session a été marquée par d’intenses activités, parmi lesquelles, le déplacement d’une grande délégation du Conseil national de Transition en République sœur et amie du Burkina FASO. A l’issue des différents échanges et rencontres entre les membres des deux institutions législatives de transition, des recommandations fortes ont été formulées afin de concrétiser les objectifs de renforcement de la coopération parlementaire.

Une délégation de haut niveau du Conseil national de Transition a également participé à Téhéran, en Iran à une réunion extraordinaire du Comité Permanent de la Palestine de l’UPCI. Au cours de cette réunion, les parlementaires des pays membres de l’UPCI ont appelé fermement à une cessation immédiate des hostilités à Gaza en particulier et dans tous les territoires palestiniens.

Nous saluons également la participation de qualité du Conseil national de Transition à la réunion conjointe des Ministres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui s’est tenue à Ouagadougou. Cette réunion visait à mieux coordonner l’action politique et diplomatique de l’AES. Une autre délégation du Conseil national de Transition a participé à Luanda, en Angola, à la 64ème Session de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation des Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique OEACP. Les réunions qui se sont tenues, dans ce cadre sur le thème : « Un nouvel élan pour les réunions OEACP-UE : Un partenariat animé par les citoyens » ont marqué une étape importante dans le renforcement des liens entre les pays membres de l’OEACP et ceux de l’Union Européenne.

Le Conseil national de Transition a participé à la table ronde organisée à
N’Djamena au Tchad, sur le thème « Femmes et Transitions politiques
en Afrique ». Cette rencontre a salué les progrès réalisés par la transition
dans le sens d’une plus grande présence des femmes dans les instances
de décision.

Le Conseil national de Transition était également à la réunion du Réseau des Commissions Parlementaires Africaines de la Santé (NEAPACOH) à Maseru-Lesotho et à la 18ème Conférence de l’Union Parlementaire des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (UPCI).

Une délégation du Conseil national de Transition est rentrée il y a juste
quelques jours de Genève, où elle a participé à la 148ème Assemblée et
réunions connexes de l’Union Inter Parlementaire. Cette Assemblée a regroupé 180 pays.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Dans le cadre de la formation et de l’appropriation de certains instruments juridiques en vue de faire face à leur mission législative, des membres du Conseil national de Transition ont participé à des séminaires et ateliers sur des thèmes tels que la validation de la proposition sur le Code d’Ethique et de déontologie du parlement, l’examen des rapports ITIE 2020 et 2021.

Il convient de retenir également, les deux ateliers organisés sur le Code pénal et le Code de procédure pénal à l’intention des membres du Conseil national de Transition.

Les deux ateliers sur le Code pénal et le Code de procédure pénale furent l’occasion pour les uns et les autres de mieux cerner la pertinence des réformes et innovations proposées afin d’avoir des textes qui répondent aux exigences d’une justice saine, fluide et transparente pour le bien des maliennes et des maliens.

Nous saluons les efforts des acteurs de la justice dans la lutte contre les atteintes aux biens publics, il est nécessaire que le bien public soit sacralisé !

Pour notre part, nous demeurons convaincus que ces deux textes fondamentaux de notre justice, que sont le Code pénal et le Code de procédure pénale, une fois adoptés, renforceront les instruments juridiques en matière de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent, l’enrichissement illicite, le terrorisme ainsi que la cybercriminalité.

C’est le lieu de saluer le sens élevé du devoir de certains membres du Conseil national de Transition qui une fois qu’ils ont été cités dans des dossiers ont préféré démissionner et se mettre à la disposition de la justice.

Quel courage patriotique !

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Dans le cadre de l’exercice du contrôle de l’action gouvernementale, le Conseil national de Transition a initié des missions de visite sur le terrain. C’est ainsi qu’à Balingué, Sirakoro, Selingué, Ségou et dans la région de Koulikoro, ces missions du Conseil national de Transition ont eu à visiter certaines réalisations, s’entretenir avec des responsables et des techniciens, voir l’état du matériel, contrôler l’effectivité de certaines opérations.

A ces activités de contrôle de l’action gouvernementale, il faut ajouter, les audiences que nous avons accordées à des Ambassadeurs, amis du Mali, associations, syndicats et autres personnalités qui ont bien voulu accepter venir nous témoigner de leur sympathie par rapport à la conduite de la Transition dans notre pays. Qu’ils reçoivent tous ici l’expression de notre sincère amitié, de notre respect et de notre gratitude.

Je ne pourrais terminer cette page consacrée aux activités durant l’intersession, sans évoquer la présence de membres du Conseil national de Transition à Moscou, sur invitation de la Douma d’Etat, comme observateurs, lors de l’élection du Président de la fédération de Russie.

J’en profite pour féliciter le Président Vladimir POUTINE, Président de la Fédération de Russie, grand ami du Mali, pour sa brillante et éclatante victoire lors de l’élection présidentielle qui vient de se tenir en Russie.

C’est le lieu de condamner fortement et fermement, cette attaque barbare, et ignoble qui a visé des populations civiles russes sans défense, le vendredi 22 mars dernier, au centre Commercial Crocus City Hall, occasionnant des morts et de nombreux blessés. Notre peuple partage, le deuil du peuple Russe et nous souhaitons un prompt rétablissement aux blessés.

Aussi, nous saluons la victoire du Président Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle qui vient de se dérouler au Sénégal. La victoire du Président Bassirou Diomaye Faye sonne comme un appel de la jeunesse à la classe politique africaine. C’est le lieu et l’occasion de saluer, le vaillant peuple Sénégalais pour sa maturité et l’organisation réussie de l’élection présidentielle.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;

En application de l’article 15 de la Charte de la Transition qui stipule, je cite : « Le Conseil national de Transition adopte son Règlement Intérieur lors de sa session inaugurale. Le Conseil national de Transition adopte le Plan d’actions de la Feuille de route de la transition présenté par le Premier ministre. » et, de l’article 16 qui dispose : « Le Conseil national de Transition veille à l’orientation, au contrôle et au suivi-évaluation de la feuille de route de la transition »,

Je voudrais vous demander de bien vouloir envisager les dispositions utiles afin que cet exercice ait lieu. La Conférence des présidents en fixera la date qui vous sera communiquée.

Ce contrôle parlementaire, Monsieur le Premier ministre, vous permettra certainement de faire le point de l’exécution du plan d’actions du gouvernement. L’occasion sera également mise à profit et par les membres du Conseil national de Transition et par nos compatriotes pour mieux s’informer sur les réalisations et les difficultés rencontrées, dans la mise en œuvre du plan d’actions du gouvernement auquel nous avons donné notre approbation ici même.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Au Conseil national de Transition, nous avons pris acte avec bonheur, de la dénonciation du caduc Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger signé en 2015. Le peuple malien dans sa globalité ne reconnaît pas cet accord d’Alger. Les réalités de 2015 ne sont plus d’actualité. Nos braves FAMA ont reconquis tous les espaces perdus y compris Kidal qui était le dernier refuge des rêveurs apatrides manipulés par des mains criminelles. L’accord d’Alger n’était qu’un simulacre de paix et de réconciliation, une insulte au Mali qu’on voulait déstabiliser en l’affaiblissant. Ils ont échoué devant le patriotisme de notre peuple et grâce à la bravoure et à l’engagement de nos FAMA.

Nous avons aussi salué les Décisions de, leurs Excellences, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Colonel Assimi GOITA et le Général de Brigade Abdourahamane TIANI qui ont pris leurs responsabilités devant l’histoire de se retirer en toute souveraineté de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 28 janvier 2024. Ces décisions de nos trois Chefs d’Etat sont salutaires. Le retrait de la CEDEAO est un acte politique qui a une portée historique.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Il vous souviendra, il y a de cela quelques mois, le lundi 02 octobre dernier,
lors de l’ouverture de la Session Ordinaire d’Octobre 2023, je disais ceci : « La situation actuelle de notre pays exige que tous les acteurs pensent à l’essentiel, à savoir un Mali unifié, pacifié et laïc. Pour atteindre cet objectif, nous devons taire nos querelles partisanes, mettre de côté nos intérêts particuliers, faire preuve d’impartialité, de compréhension mutuelle, promouvoir la paix à travers une cohésion forte, éviter d’engager des combats politiques par procuration. »

Avons-nous été compris ce jour-là ? Au regard des derniers développements au niveau de certains états-majors politiques, je pense que non ! Ou peut-être comme vous le dites souvent Mr le Premier Ministre, le message a été confondu avec le messager !

Nous devons éviter les combats corporatistes, les luttes sources de division. Nous devons penser à l’unité nationale, aux intérêts collectifs.

Nous devons restés soudés, debout comme un seul homme, sans parti, ni calcul. La seule lutte qui vaut, la peine d’être menée est celle qui nous unit. Nous, devons-nous départir de nos egos. La nation est au-dessus de tout. Elle est l’essence, le reste n’est que contingence puérile, futile et
artificielle.

Il urge que les discours publics soient mesurés et propices au débat dans un climat dépassionné. Que les échanges soient constructifs et les confrontations d’idées respectueuses des opinions des uns et des
autres.

Ce pays, ce beau Mali qui nous a été légué par nos ancêtres appartient à nous tous et personne ne le bâtira à notre place.

Ensemble, nous devons en faire, un pays où il fait bon vivre, riche de ses valeurs, fier de son glorieux passé et profondément engagé sur le chemin de l’émergence. Nous avons un passé commun, nous
avons un destin commun, puissions-nous tous, nous en souvenir ! Il nous faut promouvoir la paix et l’unité nationale en évitant les discours haineux, agressifs, provocateurs, et sécessionnistes qui ne profitent qu’aux apatrides.

Monsieur le Premier ministre ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Comme vous le savez, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a officiellement reçu, le lundi 4 mars 2024, à Koulouba, le rapport général des termes de référence du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Cette rencontre fut un moment pratique pour la rencontre des cœurs et des esprits. Ce dialogue est le point d’ancrage des idées des maliennes et des maliens sur leur pays.

Au Conseil national de Transition, nous soutenons sans réserve ce dialogue inter-maliens initié par le Président de la Transition. Il nous incombe à tous de travailler afin que les filles et les fils du Mali se parlent et que plus jamais, nos différends ne soient gérés, ni ailleurs, ni à partir d’agendas concoctés par qui que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur.

Nous avons la lourde responsabilité d’assumer consciencieusement et clairement le destin de notre peuple. Nous ne permettrons plus à qui que ce soit d’aller marchander nos problèmes à notre détriment. Aux problèmes maliens, nous allons désormais nous regarder droit dans les yeux et trouver des solutions maliennes, propres à nos cultures, à notre philosophie et à nos pensées.

Je voudrais profiter de cette rentrée solennelle de la Session Ordinaire d’Avril 2024, en ce mois sacré de ramadan qui tend vers sa fin et du lundi de Pâques que nous avons célébré, il y a juste une semaine, pour lancer
un appel au pardon mutuel.
Pardonnons-nous !
Parlons-nous !
Unissons-nous !
Unis, nous assurerons le succès de nos armes !
Unis, nous triompherons de toutes les adversités !
Donnons-nous la main, soyons tous les dignes héritiers du Mali !

Monsieur le Premier ministre ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

En dépit de la crise mondiale persistante en cours, il convient de noter que notre pays a engrangé des performances économiques remarquables.

A cet effet, je voudrais féliciter le gouvernement pour la marche imprimée à notre économie. Je salue au passage les mesures sociales prises en faveur des couches défavorisées afin d’atténuer les effets des délestages, du départ de la MINUSMA d’une part, et de lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales, d’autre part.

Au Conseil national de Transition nous apprécions, les mesures en cours face aux urgences de l’heure, surtout dans le domaine de l’Energie.

Nous demandons au gouvernement de veiller aussi et surtout, au maintien des prix des denrées de première nécessité.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;

Comme vous le savez, le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État a reçu officiellement le mardi 12 mars 2024, à Koulouba, le rapport des États généraux de l’éducation. La tenue des Etats généraux sur l’éducation était une des fortes recommandations des Assises Nationales de la Refondation. Le Conseil national de Transition s’inscrit dans cette vision pour la refondation du système éducatif qui est de former, d’ici à 2038, un citoyen nouveau, patriote et bâtisseur d’une société démocratique, acteur du développement économique, social, environnemental du pays, enraciné dans sa culture, maîtrisant les savoirs endogènes, participant aux progrès scientifiques et technologiques et contribuant activement à la culture de la paix et au vivre-ensemble.

Nous saluons aussi, la tenue par le gouvernement, en collaboration avec la Fédération Malienne de Football, du Symposium national sur le football malien. A l’issue de ce symposium plusieurs recommandations ont été formulées, qui permettront sans doute à notre sport roi d’être plus
performant.

Sur le plan diplomatique, le Conseil national de Transition suit et soutient les intenses activités menées par le gouvernement de la transition qui sont les signes du renouveau diplomatique de notre pays. L’un des symboles, de ce renouveau diplomatique a été donné, le 19 mars dernier par la présentation des lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs à Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État.

Qui disait que le Mali était isolé ?
Le Mali n’est pas isolé. Il ne sera d’ailleurs jamais isolé, plaise à Dieu.
Le Mali a changé d’axe et de trajectoire diplomatiques. Il fait face à de nouveaux défis, et propose de nouvelles éventualités pour ses intérêts.

Aux nouveaux ambassadeurs nous disons aw Bissimillah, et aux autres, amis sincères de notre pays qui sont restés avec nous, dans le respect des trois principes définis par le Président de la Transition, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la défense des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises, nous disons merci, merci d’être restés au côté de notre peuple.

Le Conseil national de Transition suit au quotidien, l’évolution de la situation sécuritaire. Nos Fama, nos braves Fama avec professionnalisme et détermination, dans le strict respect du droit humanitaire, sont entrain de traquer et de mettre hors d’état de nuire, la nébuleuse terroriste. Grace aux FAMA, nos populations vivent en paix sur l’ensemble du territoire national, malgré quelques soubresauts de terroristes et d’apatrides
terrorisés et vaincus. Gloire aux FAMA.
Le Conseil national de Transition soutient le Gouvernement de la
Transition, dans sa volonté de rétablir l’autorité de l’Etat. La dissolution de
certains regroupements, associations, et partis politiques qui ne
répondaient plus aux critères ou qui ne respectaient plus la législation en
la matière a été une décision courageuse et salutaire. L’indispensable et
le nécessaire contrôle de l’Etat dans le strict respect des textes doit
s’imposer à tous.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Au niveau régional et africain, le Conseil national de Transition appelle à poursuivre les initiatives allant, dans le sens d’une rapide mise en œuvre des fortes décisions et recommandations des Présidents de l’Alliance des Etats du Sahel. Les peuples de l’AES attendent la réalisation des décisions prises par les trois chefs d’Etats dont le leadership ne souffre d’aucune ambiguïté. L’AES est le signe de la souveraineté durement conquise. Les actes politiques qui seront portés sont à l’aune de la grandeur, de la dignité retrouvée. Finis donc le diktat, et les manipulations.

Le Conseil national de Transition appelle à une cessation rapide des hostilités au Soudan, à Gaza en particulier et dans tous les territoires palestiniens. Il est temps que cessent à Gaza et dans les territoires
palestiniens, les violations à répétées des droits humains et humanitaires, les pertes en vies humaines.

Face à la montée de la crise, dans les autres parties du monde, nous en appelons à la raison pour que cessent les bruits des armes et que triomphe le dialogue, pour un monde de paix.

Feu Amadou Hampâté Bâ dans sa lettre à la Jeunesse, disait, je cite : « Certes, qu’il s’agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns des autres ; mais
nous avons tous quelque chose de semblable aussi et c’est cela qu’il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l’autre et dialoguer avec lui. Alors nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront
complémentarité et source d’enrichissement mutuel. De même que la beauté d’un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde ». Fin de citation.

Puisse cette pensée de cet autre humble fils du Mali, inspirer tous les décideurs du monde et que chacun comprenne enfin, que nous avons, le monde en partage.

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Honorables membres du Conseil national de Transition ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.

Nous sommes convaincus, ici au Conseil national de Transition que nous vivons des temps exceptionnels et que sur cette terre bénie du Mali, nous sommes en train d’écrire les plus belles pages de l’histoire du Mali indépendant. Le Mali Kura que nous voulons bâtir, nous le voulons souverain et respecté à travers le monde.

Sur ce, je voudrais souhaiter aux membres et au personnel du Conseil national de Transition, une bonne rentrée parlementaire et une très bonne fête de l’Eid El Fitr par anticipation aux maliennes, et aux maliens ainsi qu’à l’ensemble de la Ouma islamique.

Puisse DIEU, le Tout Puissant, le très Miséricordieux, accepter notre jeûne et nos prières pour le bien de nos compatriotes et pour la paix, et la stabilité au Mali.

C’est sur ces notes, que je déclare ouverte, la Session Ordinaire d’avril 2024, du Conseil national de Transition.

Qu’Allah renforce la force et raffermisse la foi des Maliennes et des Maliens !
Je vous remercie.

 

Source: CNT

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