« QUE LES POPULATIONS D’AGADEZ, DE TENKODOGO OU DE TAOUDENI SENTENT QU’ELLES ONT LA MÊME ÉNERGIE, À TRAVERS UNE VISION COMMUNE ET SOLIDAIRE », DIXIT LE PREMIER MINISTRE À L’OCCASION DE LA CÉRÉMONIE D’OUVERTURE DE LA PREMIÈRE RENCONTRE DES RÉGULATEURS DU SECTEUR DE L’ÉNERGIE DE LA CONFÉDÉRATION DES ÉTATS DU SAHEL (AES)
Depuis la création de la Confédération des États du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger mobilisent toutes les ressources nécessaires et consacrent leur temps à la concrétisation de nos objectifs de développement socioéconomique. C’est dans ce cadre qu’il est prévu de mettre en place un cadre de régulation harmonisé du secteur de l’énergie au sein des pays membres de la Confédération AES. La cérémonie s’est tenue ce mardi 6 mai 2025, sous la présidence du Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga.
L’objectif est clair : faire de l’espace confédéral un espace de paix, de solidarité, de dignité, de prospérité et de souveraineté retrouvée. Tout cela sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Burkina Faso, du Général d’Armée Abdourahmane Tiani, Président de la République du Niger, et du Général d’Armée Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État du Mali et Président en exercice de la Confédération AES.
Les avantages de la mise en commun de nos efforts permettront notamment une meilleure sécurité énergétique, la réduction des coûts, l’efficacité du marché et la transition énergétique, en facilitant l’intégration des énergies renouvelables.
Cette rencontre de haut niveau entre régulateurs de l’énergie témoigne de l’unité de nos trois pays, reflétant une position commune sur les grandes questions régionales dans le domaine de l’énergie.
Pour le Premier ministre, le potentiel énergétique des pays de la Confédération AES est important. Il a cité, entre autres : le soleil, le vent, l’eau, l’uranium, le charbon, le pétrole, la biomasse, etc.
Le Premier ministre a rappelé que l’énergie n’est pas une ressource commerciale, mais plutôt une arme de défense, avant de signifier aux régulateurs que les défis sont de taille. Il s’agit notamment : du faible taux d’accès à l’électricité, d’une capacité de production énergétique limitée, des échanges régionaux d’énergie encore faibles, d’un haut niveau de pertes techniques et commerciales, du déficit d’infrastructures, du faible niveau des échanges commerciaux, et de la faiblesse de compétitivité du secteur privé.
Le Chef du gouvernement a également adressé des vives félicitations au ministre de l’Energie et de l’Eau Boubacar Diané, ainsi qu’à l’Energie du Mali (EDM SA) pour les efforts consentis pour l’amélioration de la fourniture de l’électricité.
CCRP
Source: Primature du Mali