Capitaine Dadis Camara ! Un nom qui sonne mal dans les oreilles de certains fervents démocrates du continent. Les raisons sont connues. Durant les années 2008 et 2009 cet illustre inconnu capitaine, chef de section carburant d’une garnison de Konakry a défrayé la chronique. Car, il est entré dans l’histoire, avec effraction. En ramassant dans les rues (comme il aime à le dire), le pouvoir laissé par Lassana Conté. Après de nombreuses frasques, il finit par s’écrouler sous les balles de son aide de camp, ‘’Toumba’’.
Evacué d’urgence sur Rabat, Dadis de retour de ses soins a été accueillis par le président burkinabé Blaise Compaoré, sur les terres de Faso. Désormais persona non grata dans son pays, Moussa Dadis Camara se la coule douce à Ouagadougou, plus précisément le quartier chic de Ouaga 2000. Les pieds dans le champagne et les mains dans soutien gorges, capitaine Dadis s’est bien refait une santé dans le pays des hommes intègres. Dans le chic bar de ‘’Joly Hôtel’’ ses deux aides de camp veillent chaque soir sur lui comme du lait sur le feu. L’homme semble bien foulé au pied ses déboires du pouvoir, car le week end dernier dans une boite bien huppée de Ouagadougou du nom de ‘’Golden’’, il était dans tous ses états sur la piste, entouré de belles demoiselles. Si on pouvait faire de Ouagadougou un paradis terrestre pour tous les anciens putschistes soldatesques, Général Sanogo pourra trouver un point de chute.
Source: Tjikan