L’effondrement de la gigantesque bâtisse en chantier de l’ACI 2000, il y’a quelques semaines, a jeté un froid dans le dos de plus d’un malien. Cet incident a mis à nu le mutisme de nos services d’urbanisme. D’où l’occasion pour le tout nouveau ministre de la ville et de l’urbanisme, Moussa Mara de sortir de l’ornière pour fustiger les conditions de construction de cet immeuble avant de promettre d’établir la lumière sur cette affaire. Suivra, l’arrestation du promoteur du bâtiment, qui renvoi la responsabilité des faits à son frère, puis à un ingénieur. Actuellement l’affaire est pendante devant la justice. A qui échappera un aspect des versions. Celui relatif à la colère de Dieu. De nos jours ça bruite dans les rues de Bamako que le chantier effondré était un véritable nid de débauches. Situé à un jet de pierre d’une maison clause chinoise (à 3 étages), ce chantier servait de lieu de travail pour de nombreuses filles de joie et faisait le bonheur d’une certaine clientèle, celle appelée « vite et moins chère ».
Source: Tjikan