Le samedi 7 décembre, un militaire français de la force Barkhane a été gravement blessé par l’explosion d’un engin explosif improvisé [IED] lors d’une opération menée à In Figaren, entre Gao et Ménaka. » Son véhicule blindé a été frappé par un engin explosif improvisé lors d’une opération à In Figaren, à l’est d’Ansongo, dans la région du Liptako située aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso « , a précisé le colonel Frédéric Barbry, le porte-parole de l’EMA, auprès de l’AFP.
Il doit être évacué vers un hôpital militaire parisien [le HIA de Percy, à Clamart, ndlr] » dans les prochaines heures « , a-t-il ajouté. Pour l’instant l’on ignore encore l’unité à laquelle ce militaire appartenait ainsi que les circonstances de cette attaque. Toutefois, le secteur où a eu lieu l’attaque est connu pour être la zone d’opération de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS]. Le 2 novembre dernier, le brigadier Ronan Pointeau, du 1er Régiment de Spahis [RS] a été tué par un IED alors qu’il se trouvait à bord d’un Véhicule blindé léger [VBL] escortant un convoi dans la région de Ménaka. C’est dans cette même région où, le 25 novembre dernier, un commando français a également été grièvement blessé lors d’une opération dite » d’opportunité » contre un groupe armé terroriste [GAT] relevant probablement de l’EIGS et que deux hélicoptères du 5e RHC sont entrés en collision, provoquant la mort de 13 militaires.
M.D
Source: l’Indépendant