Une des patrouilles de l’alliance GATIA-MSA opérant à Tamalate dans la région de Ménaka vers la frontalière avec le Niger, a démantelé une bande de voleur de bétails. Le bilan est de 700 animaux récupérés et deux malfrats abattus.

Tuaregs fighters of the Coordination of Movements of the Azawad (CMA) stand with weapon near pick up trucks with machine gun near Kidal, northern Mali on September 28, 2016, where rival groups have clashed in recent weeks over the country’s shaky peace deal.
The most recent fighting — between pro-government group GATIA and ex-rebels from the Coordination of Azawad Movements (CMA) — left around a dozen fighters dead on September 16 near the northeastern city. / AFP PHOTO / STRINGER
Face à l’insécurité grandissante dans le nord du Mali et particulièrement dans la région de Ménaka, l’alliance GATIA-MSA a repris ses patrouilles dans la région. Au-delà cette chasse contre les malfrats, une des patrouilles de l’alliance a accroché, le 22 février 2019 à la frontière avec le Niger, des malfrats sévissant dans cette zone. Ces bandits sont réputés d’avoir enlevé plusieurs têtes de bétails dans la région de Ménaka et particulièrement à Tamalate.
A la suite des combats, la puissance de feu de l’alliance a eu raison des malfrats opérant sur sept (7) motos, qui ont pris la fuite en laissant deux (2) des leurs morts sur place. L’alliance GATIA-MSA suite à cet accrochage a pu récupérer approximativement sept cents (700) têtes de bétails (petits ruminants) appartenant essentiellement aux populations vivant à Tamalate.
La coalition informe que ce nombre important de bétails récupérés va être remis aux responsables des communautés pour être restitués à qui de droit.
La coalition GATIA-MSA a pu établir lors de ses patrouilles le constat que ces vols de bétails sont à l’origine de beaucoup de tensions intercommunautaires mais surtout constituent une source de financement des activités terroristes dans la zone.
L’alliance GATIA-MSA appelle les gouvernements maliens et nigériens à mettre tout en œuvre pour mettre fin à ces vols qui financent les activités criminelles.
Y. Doumbia
Le Débat