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« N’tè ! Ne té taa yôrôsi », « je refuse, je n’rai nulle part »

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Telle est, comme la réponse du berger à la bergère, celle du Premier ministre Moussa Mara à la motion de censure deposée à l’Assemblée nationale par l’opposition parlementaire contre lui et l’ensemble de son Gouvernement. Oui !, aux allégations mensongères de l’opposition et à l’attaque frontale du député perturbateur Mahamadou Hawa Gassama, le Premier ministre Moussa Mara, dans un bamanan limpide et tranché, a retorqué : «  »N’tè ! Ne té taa yôrôsi » (je refuse, je n’rai nulle part)« .

Des propos qui raffraîchissent la mémoire, lorsque  cet autre Premier ministre de la transition qui, du haut de ses deux mètres, disait : “Je ne démissionnerai pas… et même si je devais démissionner, je ne sais pas à qui remettre ma démission”. Il s’agissait là d’un pied de nez de l’”homme de la Nasa” au Président de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré, en qui il ne reconnaissait aucune légitimité, puisque propulsé à la Primature par la soldatesque de la “bande à Amadou Haya Sanogo” avec le terme ronfflant de “Premier ministre plein pouvoir”. La suite est connue : “Monsieur plein pouvoir” fut mis dans ses petits souliers après une nuit blanche et un petit quart d’heure de remontrance  de la part du “putschiste le plus stupide” de l’histoire, avant d’être contraint à se démettre.

Ce rappel n’est pas anodin, pour la simple raison que le contexte a depuis changé, avec le retour, sinon le “grand retour”, du Mali dans le concert des nations démocratiques, consacré par le plébiscite d’IBK par près de 80 % des électeurs maliens. Ce camouflet infligé à ses adversares, le Président Ibrahim Boubacar Keïta semble, à travers son Premier ministre, être en train de le payer. Tant lesdits adversaires semblent aujourd’hui prêts à tout pour “couler” le Mali. Un combat perdu d’avance quand on se refère aux propos de ce député à l’endroit des initiateurs de la motion de censure : “Jamais vous n’aurez par la force ce que vous n’avez pu avoir par les urnes”.

Tel est le nouveau “chemin d’or” que les Maliens se sont tracés, telle sera désormais la marche du nouveau Mali en construction ! Malheur à qui peut vouloir être dans un autre agenda…

Puisant sa force dans la grande légitimité qui est celle du Président Ibrahim Boubacar Kéïta, le Premier ministre Moussa Mara peut bien dire “N’tè ! Ne té taa yôrôsi” (« je refuse, je n’rai nulle part)”. Et il n’ira nulle part tant qu’il continuera à bénéficier de la confiance du Président IBK et de ses partenaires politiques. Comme la preuve en a été donnée, hier, à l’issue du débat sur la motion de censure de l’opposition. Celle-ci avait espéré quelque  chose de bouleversant, mais au bout du compte elle s’en est tirée avec une “grande humiliation”!

Assane SY DOLO

 

SOURCE: Soir de Bamako

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