Suite à la nomination de Soumeylou Boubèye Maïga comme Premier ministre le 30 décembre dernier, en remplacement du premier vice-président du RPM, Abdoulaye Idrissa Maïga, que d’interrogations. En effet, pour calmer les esprits et donner la bonne information, le président des Tisserands, Bocari Tréta, s’est personnellement déplacé le mardi 2 janvier pour aller à la rencontre des députés de son parti, à l’Hémicycle, au sein du groupe parlementaire. Au cours de cette rencontre Tréta a expliqué aux élus du parti qu’il n’a pas voulu entrer au sein du gouvernement parce que le temps est court pour les préparatifs de la présidentielle et qu’il a privilégié de prendre le parti en mains, de le mettre en ordre de bataille pour remporter la victoire, sans anicroche.
« J’ai échangé à la fois avec le Président de la République et notre camarade Souymeylou Boubèye Maïga. IIs ont tous compris ma démarche qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du parti et la défense de notre bilan, qui malgré le contexte difficile, est positif. Ce gouvernement est le nôtre. Je vous invite à le soutenir parce que nous avons eu trois ministres de plus que le précédent (Baba Moulaye des Transports, Rokia de l’Elevage, Soumana Mory Coulibaly du Développement local).
Je suis en phase avec le Président de la République, il m’a bien compris parce qu’en six mois je ne peux pas m’atteler à former mon cabinet, à être efficace dans le gouvernement et à m’occuper du parti. Mon choix a donc été très clair pour soutenir et accompagner le gouvernement, mais aussi, à tout mettre en œuvre pour un grand rassemblement devant aboutir à la réélection d’IBK à la présidentielle prochaine », a expliqué Bocari Tréta.
Après cette intervention, il y a eu des débats. Certains ont laissé entendre que la Primature devrait leur revenir en raison de leur majorité parlementaire. D’autres ont soutenu que tout ce que IBK fait est « bon » et qu’ils sont prêts à l’accompagner dans toutes ses grandes orientations. Au finish, tous ont compris que la seule alternative qui s’offre à eux est de soutenir le gouvernement Boubèye, gage d’une réélection possible d’IBK pour un second et ultime mandat.
El Hadj Chahana Takiou
Source: 22 Septembre