La parcelle de plus d’un hectare de Sékou Diaby, un malien résident en France et ayant le titre provisoire de la parcelle en bonne et due forme avec le préfet de Kati, est devenue la proie des spéculateurs fonciers. Ils ont fractionné la parcelle de Mr Diaby et l’ont attribué à des tierces personnes.
Le village de Nouhoumbougou situé dans la commune rurale du Mandé est devenu depuis quelques années la cible des voraces spéculateurs fonciers, sur la base des faux documents ; ils sont entrain de semer la terreur au sein de ce village jadis paisible qui aujourd’hui est une véritable poudrière qui risque d’exploser si les autorités compétentes ne désamorcent pas à temps la bombe foncière enfouie dans les entrailles du village. Selon Bakary Sidi Diabaté le frère de Sékou Diaby, Diaby dans le souci d’avoir un pied au pays et de mieux préparer sa retraite a voulu se procurer un terrain en 2007 et le choix fut porté sur le village de Nouhoumbougou dans la commune rurale du Mandé. Il a expliqué que Sékou Diaby après les différentes démarches auprès des autorités compétentes du cercle de Kati est parvenu à mettre la main sur le titre provisoire signé par le préfet de Kati. « Avant de rentrer en France, Diaby a entouré son lot et a engagé un gardien pour se prémunir des spéculateurs fonciers. Mais c’était sans compter sur la détermination de ces derniers à déposséder les paisibles citoyens de leur bien et à les morceler » déplore l’agent de police Bakary Sidi Diabaté. Le géomètre engagé par Sékou Diaby a lors d’une de ces visites sur le terrain constaté que des spéculateurs fonciers ont envahi les lieux et avaient commencé a le morcelé et nous a informé explique Diabaté. « Nous étions tous surpris du fait qu’on peut vendre les parcelles sans les papiers originaux que je garde avec moi depuis 2012. Nous nous demandons sur la base de quel papier la parcelle d’un Ha 23 a et 1 ça a été vendu. Nous ne comprenons pas comme il peut arriver que le préfet de Kati puisse délivrer des lettres d’attribution à la même parcelle sans les papiers originaux », s’étonne-t-il. Il a laissé entendre qu’ils ne se laisseront pas faire et qu’ils ont déjà introduit une procédure judiciaire au niveau du tribunal de Kati pour l’arrêt des travaux et la démolition des maisons illicites.
Moussa Samba Diallo
Source: Lerepublicainmali