Il exige par conséquent de toutes les parties, y compris celles qui ne sont pas signataires de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, qu’elles mettent immédiatement fin à tous actes d’hostilité et rejettent la violence. Sachant que les accords de paix signés précédemment par les parties maliennes n’ont pas permis d’instaurer une paix durable au Mali, le Conseil de sécurité engage les parties et invite les membres de l’équipe de médiation internationale, rassemblés à Alger, à mettre au point des mécanismes de contrôle concrets qui garantiront l’application intégrale, scrupuleuse et immédiate d’un futur accord de paix global et sans exclusive.

Pourparlers d’Alger :

Qui après Modibo Keïta?

Aujourd’hui Premier ministre du Mali, Modibo Keïta était à sa nomination le représentant spécial du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta aux pourparlers inclusifs inter-Maliens à Alger. Alors que les négociations reprennent dans la capitale algérienne, personne n’a été nommé à ce poste vacant, malgré l’urgence. En effet, ceux qui ont été envoyés à Alger sont loin d’être à la hauteur de leur mission, selon des observateurs. Hors, le Conseil de sécurité de l’Onu invite le Mali à envoyer à la reprise du dialogue des personnalités de haut niveau. Sur le terrain, la situation s’est dramatiquement dégradée avec la reprise des combats entre groupes d’auto-défense et les groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou. Dire que le Mali regorge de ressources humaines. Mais…

Tabankort :

L’enjeu de la drogue

La localité de Tabankort est depuis plusieurs mois le théâtre d’affrontements entre les séparatistes du Mnla et les milices d’auto-défense. Le Mnla veut coûte que coûte prendre le contrôle de la zone qui est un pont stratégique pour accéder à la ville de Gao. Tabankort, c’est aussi une route importante pour les narcoterroristes du Mnla et leurs soutiens qui cherchent à étendre leur emprise pour mieux transporter de la drogue et d’autres produits illicites. Avoir cette localité faciliterait en effet l’accès aux deux régions de Gao et de Tombouctou.

La Rédaction