Un fait qui inquiète malgré le semblant d’assurance donnée par le ministre des Finances quant à la possibilité de revenir modifier ce budget pour y inclure les charges électorales ou de piocher cela dans l’enveloppe de la charge commune. En effet, ne pas tenir la présidentielle à la date échue pourrait être une source de Aussi, si certains de nos problème dans un pays où tout est finalement devenu problème du Mali passe par la tenue de l’élection présidentielle sanctionnant la fin d’une longue phase transitoire qui n’aura pas été un long fleuve tranquille pour les Maliens aujourd’hui complètement au bord de la désillusion, entre crise de trésorerie, vie chère, crise énergétique, la liste n’est pas exhaustive Même si l’unanimité est faite autour des efforts consentis pour la montée en puissance des FAMA. Et c’est également de là viendra le salut des autorités de la transition qui auraient respecté la parole donnée, leur parole toute chose qui est sacrée au Mali. D’accord donc pour le ministre quant a la possibilité pour le gouvernement de venir rebeloter à travers une loi rectificative pour inclure les charges des élections dans le budget voté ou de puiser cela ailleurs, mais comme il est fondamentalement admis, A quoi bon remettre à demain ce qu’on peut ou pouvant faire aujourd’hui ? Cela est d’autant plus vrai que les mêmes charges étaient inscrites dans la loi de Finances de 2023 à hauteur de 70 milliards de FCFA.Aussi certains de nos compatriotes ont eu du mal à comprendre le ministre de L’Economie et des Finances – qui a dit ne pas être en mesure de confirmer ni d’infirmer la tenue de l’élection présidentielle dans l’année considérée par la Loi adoptée, le Vice-président de la Commission Finances du CNT, a cependant été clair en affirmant qu’il n’a pas plutôt eu l’autorisation d’insérer ces dépenses électorales dans le budget adopté, avant d’indiquer que les partenaires de développement du Mali ont demandé que e les élections soient reportées afin de permettre la réalisation de projets de développement… S’ils constatent que tous les programmes ont été exécutés en 2024, alors les élections peuvent être organisées en 2025.
Il aurait été plus intéressant en plus de donner du crédit à ses propos aux yeux des Maliens qui s’interrogent sur l’avenir de leur pays, que M. Koumare cite les noms des partenaires au développement qui ont demandé le report des élections, et à qui dans notre pays que nous estimons souverain?
Les partenaires de développement du Mali ont demandé que les élections soient reportées afin de On s’interroge et on s’inquiète en effet de telles allégations, tout le monde étant convaincu, au CNT comme à tous les niveaux d’ailleurs, que la non tenue de la présidentielle en 2024 va créer plus de problèmes qu’elle s’en résour, d’abord entre les autorités de la Transition et les acteurs politiques société civile, et aussi avec la , CEDEAO . La question aujourd’hui est de savoir si les Maliens, à qui on ne cesse de demander d’être résilients, et qui ont été résilients, voire très résilients au propre comme au figuré, sont encore prêts à s’aventurer dans un autre bourbier susceptible d’enliser tous les efforts et sacrifices jusqu’ici consentis pour le et de la Mali-Kurs 7
MAIMOUNA DOUMBIA
Source ; Soir de Bamako