La vieille cité religieuse de Nioro du Sahel a abrité le 1er novembre, le lancement de la Fondation Mohamedou Ould Cheicknè (FMOC). La cérémonie s’est déroulée sur le terrain militaire de la ville sous la présidence du Chérif Mohamed Ould Cheicknè Haïdara. En plus des autorités politiques et administratives locales, l’événement a mobilisé de hautes personnalités dont trois membres du gouvernement : Choguel Kokalla Maïga (Économie numérique, Information, Communication), Thierno Amadou Omar Hass Diallo (Affaires religieuses et Culte), Dramane Dembélé (Urbanisme et Habitat). Le 2è vice-président de l’Assemblée nationale, les ambassadeurs du Maroc et de la Mauritanie avaient également fait le déplacement.

La fondation qui porte le nom du Chérif de Nioro va, selon son président et initiateur Moulaye Oumar Haïdara, le fils du Chérif, réaliser des actions de bienfaisance, lutter contre la précarité, les effets des changements climatiques et l’avancée du désert.
La fondation œuvrera également à aider les couches vulnérables, secourir les victimes de calamités et de catastrophes, appuyer les services techniques et procéder à des dons de matériels sanitaires et de médicaments. L’objectif final est de faire de Nioro du Sahel une ville où il fait bon de vivre.
La fondation a d’ailleurs donné le ton dès la cérémonie de lancement en dotant le centre de santé de référence de la ville d’un important lot de matériels médicaux et de consommables d’une valeur de 70 millions de Fcfa. Le président de la fondation a promis que d’autres actions plus substantielles suivront.
Dans son discours de lancement, le maire de Nioro, Kalilou Diakité, s’est dit satisfait de la création de la fondation. Il a salué Mohamed Ould Haïdara dit M’Bouyé pour toutes les actions en direction des habitants de Nioro, notamment la régularisation des prix des denrées de première nécessité comme la farine, le sucre, le riz pendant le mois de Ramadan.
Le ministre des Affaires religieuses et du Culte a relevé que la bienfaisance est un acte qui cadre toujours avec les prescriptions de la religion. Il a estimé que les activités que la fondation programme comme l’aide aux démunis, le secours aux victimes de catastrophes et la solidarité à l’égard des populations en situation difficile sont des actes qui s’inscrivent en conformité avec la politique de solidarité du gouvernement.
Des témoignages, des séances d’animation folklorique et une visite guidée du centre de santé de référence par les officiels ont mis fin à la cérémonie de lancement de la fondation.
M. DIAKITE
AMAP-Nioro du Sahel

source : Essor