Les enquêtes se poursuivent dans la ville de Niono, selon des sources locales. Un comité de crise a été mis en place à cet effet, pour appuyer ces enquêtes, expliquent les responsables de la société civile. Cependant, Ils demandent que des dispositions soient prises pour éviter de telles situations. Au cours des manifestations à Niono, le commissaire, Issiaka Tounkara a trouvé la mort. A la suite de ces évènements, l’Association Malienne des Droits de l’Homme a rendu visite aux personnes interpelées et détenues à Ségou.
Objectif : «s’enquérir de leurs conditions et veiller au respect de leurs droits élémentaires ». Pour l’instant, expliquent les responsables de l’AMDH, « les prévenus ne dénoncent pas de mauvaises conditions de détention ». « Nous avons constaté que les détenus sont repartis entre deux cellules, et que les hommes et les femmes ne sont pas ensemble. Ceci est très important en matière de détention », se rejouit Drissa Traoré, coordinateur du projet conjoint FIDH-AMDH, qui a demandé à la police que les personnes interpelées soient maintenues dans de meilleures conditions de détention. « Nous également demandé que les enquêtes soient confiées à la gendarmerie dans un souci d’impartialité, sachant bien que dans cette affaire la police est victime », recommande le défenseur des droits de l’Homme. Pour cela, l’Association malienne des droits de l’Homme exhorte la justice à diligenter les enquêtes. Cependant, ses responsables entendent rencontrer dans les prochains jours le ministre de la justice. Cette rencontre vise à plaider des enquêtes dans des conditions légales.
Source: L’Aube