La victime, Jatto Asihu Abdulqudir, âgé de 36 ans, était membre du bureau de liaison de la CEDEAO à Lagos, la plus grande ville du pays et d’Afrique de l’Ouest.

Rappelons que L’épidémie d’Ebola, la plus grave depuis l’apparition de cette fièvre hémorragique en 1976, a fait 1.013 morts en Afrique de l’Ouest, dont 373 en Guinée, où elle s’est déclarée en début d’année avant de se propager au Liberia puis à la Sierra Leone, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

M. Abdulqudir avait été en contact avec un Libérien, Patrick Sawyer, mort du virus dans un hôpital de Lagos le 25 juillet, et avait été mis en quarantaine.

Une infirmière qui avait soigné le Libérien est morte la semaine dernière à Lagos.
Dix cas confirmés, dont les trois morts, ont été recensés par le ministère nigérian de la Santé.

“Dans les jours à venir, les Nations unies vont renforcer leurs actions pour combattre l’épidémie”, a encore dit Ban Ki-moon. Il a cité le besoin de s’attaquer à différents problèmes, comme le manque de docteurs, d’infirmières ou d’équipements, notamment des vêtements de protection ou des tentes d’isolation en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.

Par ailleurs, la Guinée-Bissau elle-même avait annoncé le 9 août dernier la fermeture de ses frontières terrestres avec les deux autres pays limitrophes touchés, le Liberia et la Sierra Leone, avant de revenir sur cette décision, précisant vouloir éviter une multiplication de déplacements transfrontaliers clandestins. Le gouvernement guinéen avait dit préférer des “mesures contraignantes visant à mieux contrôler les mouvements transfrontaliers”.

L’épidémie d’Ebola touche quatre pays d’Afrique de l’Ouest depuis le début de l’année.

Koaci.com