Niamey, la capitale du Niger, sert de cadre à la tenue de la 33e conférence du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). La levée des rideaux a eu lieu hier jeudi 4 juillet 2019. Cette conférence devra se poursuivre jusqu’au dimanche prochain. Pour la circonstance, les autorités du pays avaient décoré la ville. En outre, d’importants dispositifs sécuritaires spéciaux comme l’installation d’un centre de vidéo surveillance avaient été déployés.
C’est parti pour la tenue de la 33e conférence du sommet des chefs d’État et de gouvernements africains au cœur de la capitale nigérienne, Niamey. D’ores et déjà, des dispositifs sécuritaires renforcés, et la capitale est au rendez-vous de l’évènement en termes de décoration. Depuis une semaine, des policiers munis de leurs armes se voient dans les carrefours de la capitale. Selon les précisions du ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, « ce sommet est important pour nous. On a besoin d’avoir une image attirante qui ne nous associe pas au terrorisme ».
Ce sommet qui a commencé hier au sein de la capitale nigérienne doit accueillir une cinquantaine de chefs d’État qui, selon les informations, commencent leur arrivée à partir de ce vendredi devancés par des ministres. Contrairement à l’accoutumée, la capitale est fortement militarisée. En plus, les lieux publics, les restaurants, les grands hôtels et différents endroits d’hébergement font, de façon permanente, partie des lieux hautement sécurisés.
Suivant les explications du ministre de l’Intérieur, des milliers de personnes (plus de 12 000) sont sur le terrain pour la sécurité des participants à ce sommet. « Nous avons un dispositif spécial de plusieurs milliers d’hommes dans la capitale ». Sans donner le nombre exact des militaires, il se disait confiant de la situation en ajoutant qu’en plus des milliers de policiers, il y avait des milliers de militaires déployés.
Notons que le Niger est un pays où des attaques récurrentes sont perpétrées par des djihadistes, voire des bandits terroristes. Le lundi, l’attaque d’envergure qui a été menée contre le camp d’Inates, au Niger, situé à l’ouest à la frontière avec le Mali, a coûté la vie à 18 soldats nigériens.
Mamadou Diarra
Le Pays