Pour avoir pris part , à Genève à l’agression d’un journaliste suisse, six membres du service de sécurité du président camerounais, Paul Biya, ont été condamnés le 3 juillet, à des peines de prison avec sursis.
Selon Jeune Afrique, c’est la police judiciaire de Genève qui a procédé à l’interpellation des six membres du service de sécurité présidentiel, le mardi 2 juillet, après qu’ils aient agressé et blessé un journaliste de la Radio-télévision suisse (RTS), venu couvrir les manifestations de la diaspora camerounaise contre Paul Biya, le 26 juin, devant l’hôtel Intercontinental de Genève.
Selon une source de Jeune Afrique, Le Temps, quatre de ces membres de la sécurité présidentielle ont été condamnés à 4 mois avec sursis, deux autres à une peine de 3 mois avec sursis. La même source de Jeune Afrique a précisé que « Les six protagonistes ont été condamnés en fin de journée pour contrainte et appropriation illégitime. Certains l’ont été aussi pour dommages à la propriété ».
Même si le gouvernement camerounais n’a, pour le moment pas réagi, selon Jeune Afrique, il avait exprimé le 29 juin, « sa réprobation totale face à ce spectacle ubuesque qui déshonore le Cameroun », soit quelques heures après que les manifestants anti-Biya aient tenté de rejoindre l’hôtel Intercontinental. Un véritable spectacle ubuesque qui déshonore le Cameroun.
ISSA DJIGUIBA
Le Pays