Les otages Français avec le président François Hollande – Niger- Le 31 octobre 2013 © bamada.net – La libération mardi des quatre otages Français enlevés en 2010 par Aqmi a été possible grâce à la garantie d’impunité accordée au chef du groupe islamiste armé Ansar Dine, selon une source touareg.
Selon cette source touareg, l’islamiste Iyad Ag Ghaly, leader d’Ansar Dine, l’un des mouvements armés lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ayant occupé le nord du Mali en 2012 aurait négocié la garantie de l’impunité pour lui et pour ses proches au Mali.
Les troupes d’Ansar dine qui faisaient partie des groupes armés islamistes avec le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont commis des atrocités alors qu’elles occupaient le nord du pays avant d’y être délogé par l’intervention française lancée en janvier 2013.
En effet, le chef d’Ansar dine faisait partie des trente islamistes, chefs de groupes armés poursuivis par des mandats d’arrêts émis par les autorités Maliennes en février notamment pour « sédition » et « terrorisme ».
Suite à la libération, le 29 octobre, des révélations avaient fait état du versement d’une rançon d’une vingtaine de millions d’euros en échange des otages, une information confirmée par la source touareg proche du dossier. Des affirmations démenties par l’Élysée.
Cependant, en plus de l’argent la rançon, les modalités de la libération des quatre Français, enlevés sur un site minier du géant nucléaire français Areva à Arlit au Niger auraient inclus la révision des contrats d’exploitation du géant minier Français avec les autorités Nigériennes.