«A l’issue d’une bataille acharnée, plusieurs morts et blessés ont été enregistrés. Côté ami : sept gendarmes et sept gardes ont été tués. Un garde est porté disparu», selon le communiqué. «L’ennemi quant à lui, a subi de nombreuses pertes», assure le ministère, sans en préciser le nombre.
C’est dans cette même région de Tillabéri, proche du Mali, que 71 soldats nigériens ont été tués le 10 décembre, la pire attaque depuis le regain des agressions jihadistes en 2015 dans ce pays sahélien pauvre, revendiquée par l’État islamique. Selon le ministère de l’Intérieur, l’équipe des agents d’enrôlement «a été sécurisée et a regagné Sanam en bonne santé».
Cette équipe opérait pour le compte de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), qui doit organiser des élections générales (présidentielle et législatives) fin 2020.
Tout le Sahel – en particulier le Mali, le Niger et le Burkina -, est désormais visé par des assauts de plus en plus audacieux de groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales et de la présence de 4.500 militaires français de la force antiterroriste Barkhane.
Le Burkina Faso observait jeudi son deuxième jour de deuil national après une attaque jihadiste qui a fait 42 morts dans le nord du pays, la plus meurtière depuis cinq ans.
Le président nigérien Mahamadou Issoufou avait annoncé dimanche, lors de la visite du président français Emmanuel Macron, que les pays du Sahel et la France lanceront «un appel à la solidarité internationale» durant un sommet à Pau (sud-ouest de la France) le 13 janvier consacré à la lutte contre les groupes jihadistes.
Source AFP