Dans un rapport publié le 10 février 2020, pendant que les autorités maliennes sont dans la dynamique de négociation, conformément à l’esprit des résolutions du dialogue national Inclusif, Human Rights Watch sème la peur et la zizanie dans les rangs des terroristes. Pour qui roule donc Corinne Dufka de Human Rights Watch ?
En effet, Human Rights Watch estime à 456 le nombre de civils tués au Centre du pays. «À travers la région centrale du Mali, des groupes armés tuent, mutilent et terrorisent des communautés, apparemment sans craindre de devoir rendre des comptes », a déclaré Corinne Dufka, directrice de Human Rights Watch pour l’Afrique de l’Ouest et autrice du rapport. Elle invite tout de même les autorités maliennes à s’assurer que les groupes armés soient tenus de rendre des comptes. Pendant qu’au Somment de l’Etat, le Président IBK et son Haut Représentant pour le Centre annoncent l’ouverture d’un dialogue avec les mêmes personnes en vue d’une issue à cette crise qui affecte le pays.
A ce rythme, le Mali et la crise malienne ont tendance à devenir un fonds de commerce pour les manipulateurs de l’ombre. Instructions fermes, chantage, menace ; c’est ce dont sont victimes les autorités maliennes et les groupes armés. Chaque fois qu’une porte s’ouvre, Human Rights Watch brandit son rapport, sapant ainsi le moral de toutes les parties en conflit. :« Le bilan humain en vies détruites s’alourdit à mesure que se répètent les cycles mortels de violence et de vengeance (…) L’échec du gouvernement malien à punir les groupes armés, tous bords confondus, encourage ces derniers à commettre d’autres atrocités (…) Le gouvernement, avec l’aide de ses partenaires internationaux, doit déployer beaucoup plus d’efforts pour poursuivre les responsables des crimes en justice et démanteler les groupes armés auteurs d’exactions », conclut Corinne Dufka.
Encore une fois, Corinne Dufka est-elle en mission secrète pour les manipulateurs de l’ombre en vue de la déstabilisation du Mali ? Toute porte à le croire étant donné que Human Rights Watch est plus qu’une Arme de Combat qu’une ONG au service des Droits Humains.
Ce qui est sûr, sans mettre à nu l’idée de poursuites contre les auteurs des exactions commises, Human Rights Watch tente de jeter l’opprobre sur l’ouverture d’un dialogue avec les Chefs terroristes Iyad et Kouffa qui aussi des citoyens maliens et acteurs du conflit.
Samakoro KONE
Source: Le Progrès