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MOUSSA MARA : “Nous sommes dans un Etat où le président a trop de pouvoirs”

L’ancien Premier ministre et président du parti Yéléma, Moussa Mara, estime qu’au Mali, le président de la République a trop de prérogatives et que ces pouvoirs doivent être équilibrés entre le président de la République et l’Assemblée nationale. Son parti propose de supprimer la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat.

 

 Face aux journalistes à la Maison de la presse lors de la présentation des propositions du parti Yéléma au dialogue national inclusif, le président du parti Moussa n’a pas hésité de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas.

Sur la situation politique et institutionnelle, l’ancien Premier ministre assure que le président de la République a beaucoup de prérogatives au Mali d’où certains dysfonctionnements au plus haut niveau de l’Etat. “Nous sommes dans un Etat où le président de la République a trop de pouvoirs”, déclare-t-il.

Afin de corriger ces erreurs, le parti Yéléma fait des propositions sur la thématique politique et institution. Il s’agit de supprimer désormais la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République. Le parti suggère aussi la validation obligatoire par l’Assemblée nationale des principales nominations gouvernementales et aux postes sensibles de l’Etat, notamment les ministères régaliens, la direction de la sécurité, la direction du trésor…

Yéléma souhaite instaurer la possibilité de destitution de tous les responsables publics en cours de mandat (président de la République, les présidents d’institution, élus…) pour cause d’inefficacité, non-respect du serment, non-respect des promesses…

L’ancien Premier ministre rassure que sa déclaration ne vise aucunement une personne ou un régime, mais plutôt un système politique. “Je ne vise pas le président de la République, IBK, mais un système politique et institutionnel qui a besoin de réformes…”

Concernant les partis politiques, Mara et son parti proposent d’imposer l’alternance à la tête des partis. Le parti souhaite la décentralisation du versement du financement public lié uniquement aux performances électorales et le bannissement de la transhumance entre partis par l’annulation du mandat et l’interdiction de concourir à l’élection qui suit cette annulation de mandat, la dépolitisation de la haute administration publique.

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