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Moussa camara, ancien maire de la commune du mande : « IBK est le meilleur candidat. Et il a fait ses preuves »

Arrivé sur la scène politique à la faveur des élections communales dernières en 2016 en tant que tête de liste de l’UM-RDA, Moussa Camara, aviculteur de profession, s’est emparé de la Mairie de la commune du Mandé avec un score record remarquable face aux grandes formations politiques comme le RPM, l’URD et l’Adema. Adulé par la population du Mandé pour sa sociabilité et son engagement dans les activités culturelles et sportives, Moussa Camara est aujourd’hui incontournable pour tout prétendant au fauteuil présidentiel qui souhaite conquérir le Mandé. Pour le scrutin du 29 juillet, il a déjà fait son choix, le candidat Ibrahim Boubacar Kéïta qu’il considère comme étant le « meilleur candidat en 2018 ». Dans un entretien accordé à notre Rédacteur en chef, il donne les raisons de son choix et répond à d’autres interrogations. Exclusif !

 Qui est Moussa Camara ?

Je suis aviculteur de profession. Ancien de la commune du Mandé sous la bannière de l’UM-RDA. J’habite à Kanadjiguila dans la commune du Mandé.

Pourquoi vous avez décidé de soutenir le président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta et de battre campagne pour lui ?

C’est pour rester fidèle aux consignes données par mon parti. Je signale que l’UM-RDA est le premier parti politique qui a déclaré, ouvertement et fièrement, son soutien au projet de la réélection du président IBK. Donc, en bon militant de mon parti, je me dois de défendre le bilan du président IBK et mieux l’aider, corps et âme, à continuer ce qu’il a commencé en septembre 2013. C’est dire qu’IBK est mon président et je l’affiche sans aucune gêne. C’est ma conviction ! Je l’assume !    

 Pourtant, sous le règne de ce président, vous avez été dégagé de la tête de la mairie du Mandé par une décision de justice ?

Effectivement, c’est la réalité ! Mais seulement, je signale que je suis un croyant. En bon croyant, je pense que tout ce Dieu fait est bon. Au-delà du côté superstitieux, je dis à tous ceux qui me suivent que ce qui est arrivé à moi et à tout mon conseil n’a rien à voir avec le président IBK. Il n’y est pour rien ! IBK c’est IBK et non la justice qui est toute indépendante du pouvoir exécutif. C’est l’occasion aussi, pour moi, de dire à ceux qui ont voté pour moi en novembre 2016 que je crois en la justice de mon pays. Qu’ils en fassent autant ! Bientôt la vérité triomphera. Avec leur soutien et leur confiance, nous allons rebondir, sans doute, pour faire du Mandé la commune la plus enviable du Mali et d’Afrique. J’ai toujours défendu l’intérêt du Mali. Au regard de tout ce que le président a fait en l’espace de cinq dans un Etat qu’il a, quasiment, trouvé en ruine, je peux dire que mon combat aux côtés du président IBK est pour le Mali ! Il est le meilleur de tous les candidats en lice. Et il a fait ses preuves !

 Quelles sont les actions que vous menez pour parvenir à l’objectif de faire élire IBK ?

Vous-mêmes avez été témoin de certaines actions que nous menons sur le terrain en faveur de la réélection du président IBK. Mais, ce travail, nous l’avons entamé bien avant le lancement de la campagne électorale. J’ai, tout le temps, été là pour lui, pour défendre son bilan que je juge, d’ailleurs, très bénéfique pour le Mali et le peuple malien. Fort de cette conviction et avec en main des actions concrètes qu’il a eu à poser durant son premier mandat, nous sommes à l’aise face à nos militants et auprès des populations dont nous sollicitons le suffrage. Nous avons fait la revue de nos troupes, pratiquement, dans tous les 25 villages du Mandé. Et d’ici la fin de la campagne, nous allons faire tous les villages. Disons que pour nous, ce n’était que des rappels. Nous pouvons dire, aujourd’hui, que nous maitrisons parfaitement le terrain. Pour rappel, lors des dernières élections communales, nous avons eu 8 conseillers et le deuxième a eu 4. Donc, c’est le temps de la remobilisation pour nous avant le jour-J.

Nous vous avons vu récemment en meeting à Kanadjiguila avec le président du mouvement « Tous en Mouvement », Tidiane Badian Kouyaté. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur le but d’un tel pacte ?

Ma relation avec le président du mouvement « Tous en mouvement », Tidiane Badian Kouyaté, c’est que nous poursuivons le même objectif. A savoir : la réélection du président Ibrahim Boubacar Kéïta. Nous aidons toutes les associations ou regroupements politiques ouvrant pour la concrétisation de ce projet. Et nous le faisons avec conviction et dévouement.

Le meeting avec le mouvement « Tous en mouvement » a, sans doute, été un grand succès, mais l’élection se joue le jour du scrutin. Comment vous pouvez mesurer la dimension des électeurs que vous avez ?

Je vous rappelle que l’UM RDA est sortie victorieuse lors des dernières élections communales dans la commune du Mandé, il y a de cela, seulement, deux ans. C’est dire nous sommes un parti politique considéré comme le plus dynamique, aujourd’hui, en commune du Mandé voire la première force politique dans la commune.  Nous avons la confiance de nos populations. D’ailleurs, cette preuve nous l’avons donnée lors de la présidentielle de 2013. Pour l’élection présidentielle de 2018, nous sommes plus requinqués  à faire mieux que 2013. Nous voulons qu’IBK continue en 2018 pour parachever ses grands chantiers.  Je suis sûr qu’il sera plébiscité dans la commune du Mandé. Quand je fais appel au peuple du Mandé, il va répondre parce qu’il y a la confiance mutuelle entre nous.  Le peuple du Mandé est un peuple fidèle et sincère.  Le Mandé n’est pas Bamako. Quand les Mandékas te promettent quelque chose, c’est de l’argent comptant. Et je suis certain que tout le Mandé est derrière moi pour concrétiser la réélection du président IBK.

Quelles sont concrètement les réalisations du président IBK qui vous rendent fier ?

D’abord, je commence par rappeler que le président IBK a été élu en 2013 afin que le Mali ne soit pas divisé. C’était ça l’objectif. Et en toute évidence, le Mali Un et indivisible revit. Mieux, les Maliens vivent mieux chez eux qu’en 2013 de Kayes à Kidal. C’est vrai qu’il y a toujours un problème sécuritaire dans le pays. Et cela se comprend au moment où tout le monde est d’accord qu’il est plus facile de détruire que de réparer. En plus de cela, c’est avec le président IBK que l’armée malienne a revêtu la confiance face à l’ennemi. Avant, on entendait fréquemment parler de repli tactique. Mais, aujourd’hui, les ennemis sont pourchassés jusque dans leur dernier retranchement. Disons Merci à IBK pour cet effort hautement patriotique.

Je rappelle aussi que quand IBK venait au pouvoir ? le Mali n’avait pas un seul pilote maison. Mais, en 5 ans, il a formé plus d’une cinquantaine de pilotes ? tous de nationalité malienne. Sans compter que l’armée de l’air a renoué avec le ciel avec l’acquisition de plusieurs avions achetés sur le budget national. Et tout Malien doit en être fier, et le faire connaître. Ce qui n’est pas courant chez nos gouvernants.

Autre fierté du bilan d’IBK c’est qu’en 53 ans, le Mali n’a pu construire que 5 ponts sur le fleuve Niger. Mais, IBK, en 5 ans, en a construit 2. Il n’y a pas photo. Ce sont des choses concrètes connues de tous.

Quand IBK venait au pouvoir, le budget  national était arrêté à 900 milliards de F CFA, mais, aujourd’hui, on est à plus de 2000 milliards de F CFA. Pourtant, tout son mandat, le pays était en guerre.

Aujourd’hui encore, on est premier en production de coton dans la sous- région.

Au niveau de la santé, je cite les hôpitaux de 3ème degré à Mopti, Sikasso, Koutiala et San. A cela s’ajoutent les centres de formation professionnelle. Récemment, on en a inauguré dédié uniquement au Bâtiment. Il y a un autre à Kayes uniquement pour le secteur minier et un autre à Sikasso uniquement pour la transformation du coton. Pour comprendre la portée de ces actions entreprises par le président IBK, faites un tour dans les mines de Kayes. Presque tous les cadres sont des étrangers. A travers ces centres de formation, c’est certain que dans 15 ans ou 20 ans, le Mali va changer t. IBK est bel et bien en train de préparer le terrain de l’indépendance économique du Mali.

Le financement de la route Sévaré-Gao, qui est brandi comme étant un échec du régime actuel,  est acquis. Les travaux n’ont pas pu être réalisés à cause de l’insécurité. Les techniciens qui étaient venus pour la cause y ont laissé leurs vies lors de l’attaque contre l’hôtel Radisson. L’argent est disponible. Et ce n’est pas la faute du président IBK.

Après avoir suffisamment tâté le terrain pour sonder les potentiels électeurs favorables à la réélection du président IBK dans la commune du Mandé, êtes-vous en mesure de dire que le président IBK sera plébiscité au Mandé le 29 juillet prochain ?

Dans le Mandé, nous n’avons aucune inquiétude sur un tel pari qui est, largement, à notre portée. IBK 100% est presque garanti en commune du Mandé.

 Êtes-vous sûr que l’élection présidentielle pourra se tenir normalement dans les 25 villages du Mandé ?

S’il plait à Dieu ! Toutes les conditions d’une élection réussie sont réunies. Il n’y pas d’insécurité. Seul l’hivernage peut poser problème. Mais, on est en train de sensibiliser les populations sur cet aspect. Car, l’élection présidentielle, c’est une seule journée pour 5 ans. Cela doit être compris par tout le monde. Et les gens commencent à comprendre. Car, aujourd’hui, dans le Mandé, on est à 70 à  80% de retrait des cartes d’électeurs. C’est réconfortant. Je sais qu’avant le jour-J, nous atteindrons les 90% de retrait.

Un mot à l’endroit des électeurs du Mandé

Je veux que le peuple du Mandé comprenne que le Mali appartient à tout le monde. Qu’il a son mot à dire quant au choix du futur président. J’appelle les Mandékas à sortir massivement pour aller voter. D’ailleurs, pendant cette journée, on ne doit même pas aller travailler. Je leur demande d’aller voter d’abord avant de partir au champ. Je leur signale aussi que les Maliens ont toujours regretté leur président après son départ, comme ce furent les cas de Modibo Kéïta, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani. De grâce, ne faisons pas l’erreur de regretter IBK aussi, surtout que la constitution l’autorise à briguer un second mandat.

Interview réalisée par Youssouf Z KEITA

Source : Info Soir

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