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Silence, on ne compte plus les morts issues d’homicides volontaires, d’exécutions sommaires, comme il n’en arrivait jamais que sous d’autres cieux. Pourtant on est bien au Mali post-crise. Et au Mali démocratique du pouvoir et élu. Mais un pouvoir qui est à la recherche l’équilibre. La normalisation semble passer par là. On découvre des cadavres dans les champs, mal enterrés, même pas une loyale et digne sépulture.

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Autant mourir sur un champ de bataille et bénéficier d’un chant d’honneur, pour l’honneur du Mali d’abord. Mais rien ne justifie qu’au pays de ‘’Kourou kan Fouga’’, des vautours lorgnent vers un corps humain, « c’est notre corps », dit-on au Mandé !
Combien y a-t-il eu de morts et d’arrestation ? Ni la DIRPA ni personne n’en sait rien. Le décompte macabre est-il fini ? On en sait encore moins et personne ne pipe mot.
Va-t-on oublier que le mandat de l’Union africaine et de la Minusma, c’est aussi de protéger les droits de l’Homme. Un mutin sous contrôle veut dire qu’on peut en disposer pour un jugement approprié s’il y a lieu. Pour une condamnation à l’une des peines prévues par la justice malienne ou celle internationale, s’il s’agit d’un crime humanitaire. Où sont passés la République et l’Etat de droit ?
B. Daou

Source: Lerepublicainmali

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