Depuis quelques jours, le torchon brûle entre les membres du comité de gestion de la mosquée de Missira, située non loin de l’ex-siège de l’US-RDA et l’imam de ce lieu de culte. Raison invoquée : l’imam n’arriverait pas à faire adhérer à sa cause les membres du comité pour l’introduction d’un courant religieux dans la mosquée. Ce bras de fer a connu récemment son paroxysme avec l’agression d’un membre du comité de gestion, un nommé Maïga, à la sortie du lieu de prière. Ce dernier, à en croire nos sources, s’est opposé avec véhémence au choix de l’imam.
Dans son refus, M. Maïga est allé jusqu’à déchirer des affiches de propagande placardés dans la mosquée en faveur de ce mouvement religieux. Quelques jours seulement après cet acte, il a été agressé à la sortie même de la mosquée par des loubards et devant l’imam qui aurait refusé, d’après nos sources, qu’on lui porte assistance. Depuis lors, l’agressé a porté plainte contre son imam. L’affaire se trouve maintenant entre le commissariat du troisième arrondissement et le tribunal de première instance de la commune II.
L’independant