Moscou a de nouveau dénoncé la pression de l’Occident sur les pays africains pour saper le sommet Russie-Afrique.
“Nous savons bien que presque tous les États africains ont subi une pression sans précédent de la part des États-Unis, et de la part des ambassades françaises qui ne dormaient pas et ne dorment pas jusqu’à présent”, a déclaré ce 25 juillet Dmitri Peskov.
“D’autres missions occidentales tentent également d’apporter leur contribution à ces efforts afin d’essayer d’empêcher la tenue de ce sommet, d’empêcher la représentation des États africains à ce sommet”, a-t-il développé.
Cette réaction de la part de l’Occident est “digne de condamnation”. L’attitude de Washington, de Paris et d’autres pays occidentaux signifie qu’ils “n’accordent pas le droit souverain aux États africains de choisir indépendamment leurs partenaires”, a souligné le porte-parole du Kremlin.
Pressions occidentales
La Russie a déjà condamné à les pressions occidentales sur l’Afrique. Des dirigeants du continent s’étaient déjà plaints de pressions concernant le sommet Russie-Afrique, avait déjà affirmé fin mai Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.
La semaine dernière, le quotidien Financial Times a fait part des pressions exercées par les États-Unis sur les dirigeants africains pour les décourager de se rendre su sommet à Saint-Pétersbourg. De plus, Washington souhaiterait également que les chefs d’État critiquent la non-prolongation de l’accord céréalier d’Istanbul, arrivé à son terme le 17 juillet.
Le sommet
Le deuxième sommet Russie-Afrique aura lieu les 27 et 28 juillet à Saint-Pétersbourg, sous le slogan “Pour la paix, la sécurité et le développement”. Le continent africain sera représenté par 49 délégations.
Parmi les thèmes qui seront abordés sont annoncées des discussions sur l’industrie nucléaire, les technologies spatiales, la création de nouvelles routes logistiques, la souveraineté alimentaire et la stabilité du marché des engrais.