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Mopti: Un chavirement de pinasse fait plus de 20 morts

Dans la nuit de mardi à mercredi, une pinasse transportant plusieurs dizaines de personnes a chaviré à la sortie du lac Débo faisant plusieurs morts. Le drame s’est produit à Bangouma entre Mopti et Niafunké. Une vingtaine de corps, de femmes et d’enfants ont été repêchés sur place. Ce bilan n’est malheureusement que provisoire puisque jusqu’à hier soir,  l’embarcation se trouve encore sous l’eau retenant prisonniers des corps, selon des témoignages sur place.

 course pirogue bateau fleuve niger

Selon nos confrères de Studio Tamani, une pinasse de transport public a chaviré dans la nuit de mardi à mercredi à la sortie du lac Débo faisant plusieurs morts. Le drame s’est produit à Bangouma entre Mopti et Niafunké. Une vingtaine de corps, de femmes et d’enfants ont été repêchés sur place. Jusqu’à hier soir, un bilan précis du naufrage n’était encore disponible puisque  l’embarcation se trouve encore sous l’eau retenant prisonniers des corps, selon des témoignages sur place. On se prépare à un bilan très lourd.

Ce drame intervient deux ans après un autre très meurtrier. En effet, le vendredi 12 octobre 2013 dans la localité de Koubi (commune rurale de Konna), ’une pinasse ce vendredi avec près de 400 personnes à son bord a coulé et  le bilan officiel du naufrage  fut de 72 morts et 11 blessés, avec 210 rescapés.  D’autres sources parlent de plus de 100 morts.

Après cette énième tragédie, le gouvernement avait annoncé plusieurs mesures de sécurité comme l’éclairage sur les embarcations, l’obligation de gilets de sauvetage à bord et le respect du franc bord (une bande blanche extérieure permettant de mesurer le poids de l’embarcation) sont exigés des piroguiers. Ils doivent avoir désormais à bord: une boite à pharmacie et procéder à la pesée des marchandises avant leur embarquement, avoir  la liste des passagers devant embarquer, sans oublier de prendre en compte les informations météorologiques au départ des embarcations. Ces mesures n’ont jamais été appliquées et c’est pourquoi on revit aujourd’hui un nouveau drame lié au transport fluvial.

Nabila

 

Source :  L’Indicateur du Renouveau

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