Une importante délégation de la plateforme « Oui An Sonna » a été reçue ce jeudi dans la cinquième région au centre du Mali.
L’objectif était pour ces responsables de la plateforme soutenant le projet de révision constitutionnelle au Mali, de sensibiliser les populations locales sur les enjeux réels de l’initiative présidentielle, gage de paix et de stabilité.
C’est dans un amphithéâtre de l’alliance franco-malienne archicomble que la plateforme « Oui An Sonna » a tenu son meeting.
Pendant deux heures d’horloge, les responsables de l’organisation dont les vice-présidents Mamadou Ndiaye le porte-parole et Aboubacar Camara ont expliqué aux personnes venues nombreuses, l’intérêt que porte la nouvelle constitution pour l’avenir du Mali.
Dans ses propos préliminaires, Mamadou Ndiaye dira que le plus important à savoir sur cette révision est qu’elle adapte les lois de notre pays aux réalités du moment.
A savoir, donner la possibilité au Maliens de la diaspora à intégrer dans les instances de décisions et offrir la place aux dignitaires de s’impliquer dans la gestion des affaires de la cité.
Par contre, dément-il, aucune disposition du nouveau texte en relecture ne stipule un quelconque renforcement des pouvoirs du chef de l’Etat. Mieux, rien de ce qui fait rapport à la question de l’homosexualité ne figure dans le texte. Par contre, Mamadou Ndiaye a fait savoir que pour des questions de mariage, c’est seulement une loi organique qui le stipule et non une constitution comme tentent de le faire savoir certains détracteurs du projet.
Parlant de la charte africaine des droits de l’homme à laquelle se sont basées certaines personnes pour amplifier l’intoxication, les conférenciers ont précisé que plusieurs pays de l’Afrique dont la République islamique de la Mauritanie ont ratifié ladite charte. Mais, cela ne les oblige pas et ne les transforme pas en pays d’homosexuels.
Pour cela, ont-ils continué à expliquer, il faut forcément une loi organique. Ce qui est carrément hors du débat car, il s’agit d’une constitution et pas plus.
En face, plusieurs jeunes et chefs coutumiers de Mopti présents ont pris la parole pour manifester leur soutien audit projet. Car, convergent-ils, « rien ne vaut la paix, et si cette constitution qui n’est que la suite du processus de paix n’est pas accueillie, c’est comme si les Maliens rejettent eux-mêmes la paix… ».
Moussa Koné depuis Mopti