La 2 édition du festival des handicapés s’est tenue, le mardi 16 octobre 2018, à la place de l’Indépendance. Cette importante activité qui entre dans le cadre des activités du Mois de la solidarité a enregistré la présence du ministre de la Solidarité et de l’action humanitaire, Hamandoun Konaté, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, et plusieurs autres personnalités.
Ils sont très nombreux ceux qui, malgré leur handicap, se battent à longueur de journées pour se prendre en charge. Beaucoup d’eux ont appris des métiers ; certains sont devenus des commerçants. Tout cela pour ne pas mendier au bord des routes. Il y en a même, comme Djeli Bazoumana Sissoko, qui sont devenus des références dans leur domaine d’activité, puisqu’il a œuvré de façon remarquable à la promotion de la culture malienne. Les personnes vivant avec un handicap sont venues des coins et recoins du Mali pour participer à ce festival de trois jours, au cours duquel elles ont partagé leurs difficultés avec les Maliens et ont sollicité l’accompagnement de l’Etat malien. C’est l’occasion de sensibiliser les autorités et la population sur le fait que les personnes handicapées ont des talents et du savoir-faire, par conséquent, elles ne doivent subir de la discrimination dans les fonctions à cause de leur handicap. Selon le président de l’Ensemble National Artistique et Culturel des personnes handicapées du Mali, il y a une parfaite entente entre toutes les personnes handicapées du Mali. Parlant de leur amour de la culture, il arme qu’il est indubitable. Avant de terminer, il a invité le gouvernement et tous les acteurs de la promotion de la culture à les accompagner. A son tour, le ministre de la Solidarité et de l’action humanitaire a pris l’engagement de faire de son mieux pour la promotion des personnes handicapées du Mali. Pour lui, il n’y a nul besoin de dire une personne handicapée car elle est égale à la personne normale. C’est pour expliquer que le handicap n’est pas une incapacité d’agir dans la société. Le Ministre a rappelé que des personnes ont, malgré leur handicap, révolutionné la culture malienne. Comme exemple, il cite Djeli Banzoumana Sissoko. Djeneba Touré, stagiaire
Source: Le Pays