Après le tour du pays pour aller au contact des électeurs, Modibo Sidibé était hier dans les rues en caravane pour sillonner les six communes du District de Bamako. Selon certains proches du candidat, il devra boucler la boucle demain vendredi à Sikasso par un meeting géant au stade Babemba Traoré.
Modibo Sidibé, en campagne pour la présidentielle malienne, le 19 juillet 2013.
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Pendant les trois semaines de la campagne, l’enfant du capitaine Sidibé a développé des thèmes sur la bonne gouvernance, dont le socle est l’intégrité morale des futurs dirigeants. Pour ce faire, il s’est engagé à accomplir un certain nombre d’impératifs qui touche plusieurs secteurs d’activités en vue de remettre notre pays sur la rampe de la relance économique, sociale et culturelle.
Au premier chef des priorités : la transition institutionnelle et démocratique. Dans ce premier engagement, Modibo Sidibé ambitionne de rebâtir une nouvelle armée capable de faire face efficacement aux défis concrets d’aujourd’hui. Cette impérative répond aux soucis de la fragilité de nos institutions, qui s’est brutalement révélée l’an dernier, quand notre Etat et notre armée se sont effondrés comme un château de carton devant la menace de groupes terroristes.
Or, selon le candidat des FARE, la défense de la nation doit être efficacement assurée par une armée à point. Pour ce faire, il faut donc refondre entièrement notre Etat pour le mettre en phase avec ses missions futures.
Deuxième priorité, elle concerne l’économie. Il propose une transition économique pour passer de la monoculture à la diversification des activités pour booster notre économie.
Selon lui, la population malienne est un peuple travailleur, mais une économie peu efficace. Les travailleurs qui extraient l’or blanc du coton ou les mineurs qui font sortir la richesse des entrailles de la terre ne ménagent pas leur peine, mais faute d’industries de transformation, d’infrastructures suffisamment développées, de connivence entre le secteur privé et le secteur public, cet effort considérable ne parvient pas à faire décoller notre pays. C’est pourquoi, il promet de conduire le Mali vers ce décollage.
Autres défis à relever, c’est le développement des infrastructures et des services de deuxième génération.
Modibo Sidibé s’engage à assurer une transition économique prenant en charge le désenclavement intérieur de nos villes et campagnes. Il compte ainsi accroître la capacité de distribution d’électricité et de connexion au cyberespace capable de rapprocher notre pays des standards internationaux. Bref le candidat des FARE nourrit beaucoup d’ambitions justifiant sa candidature à la magistrature suprême de notre pays.
Mohamed A Diakité