La saison 1 du concours de la beauté africaine baptisée « Miss Faïda » a connu son épilogue dimanche soir. La finale s’est jouée au Palais de la culture, Amadou Hampaté Ba, sous la présidence de la promotrice et directrice générale de l’agence culturelle, évènementielle et de communication « Diam Consult », Mme Kanssourou F. Bathily.
La grande finale a mis aux prises 7 candidates : Afi Xola, Djélika Soumano, Nansa Doumbia, Djétenin Kouyaté, Safiatou Diallo, Hawa Touré Aïchata Bathily, Doussouba Coulibaly, Habiba Walet. L’épreuve retenue était une narration sur le parcours et la bravoure de Sogolon Kédjou, la mère de l’empereur mandingue Soundjata Kéïta.
Toutes les candidates, en tenue traditionnelle, ont multiplié les passages (en individuel, en duo et en groupe) sur le podium de la salle Bazoumana Sissoko. Elles ont ensuite narré la vie de Sogolon Kédjou sous les ovations nourries de leurs supporteurs et fans clubs qui s’efforçaient ainsi d’influencer le jury. Celui-ci était composé de Mamoutou Kéïta (inspecteur de la jeunesse et des sports), Mme Marie Jeanne Koné (logisticienne) et Amadou Camara (ingénieur culturel). Comme aux stades précédents de la compétition, le jury détenait 40% de la notation et les 60% revenaient public.
Les postulantes étaient notées séance tenante. Les critères édictés étaient relatives à la culture générale, la tenue vestimentaire, la communication, la conviction, le message et le contenu de ce dernier, la diction, la maîtrise du thème, la démarche, l’occupation scénique et le timing.
Après 5 heures d’horloge de présentation, le jury a départagé les postulantes et proclamé Mlle Doussouba Coulibaly, Miss Faïda 2014. Sa 1ère dauphine est Djélika Soumano et la 2ème, Djétenin Kouyaté.
La reine de beauté a empoché 500.000 Fcfa. La 1ère dauphine a reçu 300.000 Fcfa et la seconde 200.000 Fcfa. Les lauréates ont également enlevé chacune une pièce de pagnes. Ces prix ont été offerts par l’agence Diam Consult et ses partenaires indiens.
Doussouba Coulibaly, Djélika Soumano et Djétenin Kouyaté ont également bénéficié de formations en ligne en « E-learning » et en informatique de 27 mois. Ces formations ont été offertes par le Centre d’étude et de formation en informatique (CEFIB) et le complexe scolaire Adiazra.
Le quotidien national L’Essor a eu droit à une motion de remerciement pour avoir couvert le concours du début à son terme.
S. Y. WAGUE