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Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation : La coalition citoyenne de la société civile fait des constats et des recommandations

La présentation de la 3è édition du rapport alternatif citoyen sur le suivi de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger s’est tenue, vendredi dernier, dans un hôtel de la place. La cérémonie était présidée par l’ancien Premier ministre, Ahmed Mohamed Ag Hamani, président de la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale (CCSC-PURN), chargée de l’élaboration dudit rapport. Le président du Cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la démocratie au Mali (Cri 2002), Dr Abdoulaye Sall et le représentant de la Fondation Friedrich Ebert, Abdourhamane Dicko étaient également présents.


L’objectif général du rapport est de contribuer, d’une part, à accélérer la mise en œuvre de l’accord dans notre pays et, d’autre part, à la stabilisation politique et sociale du pays en proposant des solutions alternatives à la levée des points de blocage.
Les analyses de ce rapport de 48 pages ont porté sur les axes de l’accord notamment les questions politiques et institutionnelles, les questions de défense et de sécurité et celles de développement économique, social et culturel.

Il ressort de la conclusion générale du document que plusieurs obstacles entravent la mise en œuvre du texte. Elles pourraient se résumer, entre autres, aux difficultés rencontrées dans la poursuite du DDR (démobilisation, désarmement et réintégration) accéléré, à l’affaiblissement de la contribution de la Médiation et du Comité de suivi de l’Accord (CSA), aux différentes contestations de plus en plus fréquentes de certains mouvements signataires de l’accord. à travers ce rapport, la CCSC-PURN suggère de bannir et de réprimer toute forme de stigmatisation, de discrimination, de régionalisation, d’association à caractère ethnique, racial ou régionaliste ; l’appropriation indispensable par notre peuple de l’accord dans toutes ses composantes ainsi que sa mise en œuvre. à ces suggestions, s’ajoutent l’accélération de la mise en œuvre des réformes institutionnelles et l’organisation rapide des élections législatives, locales et communales. Dans son discours introductif, le président de la CCSC-PURN s’est appesanti sur les faiblesses liées à la conception du rapport et sa mise en œuvre. Selon lui, l’Accord pour la paix et la réconciliation dans notre pays a été conçu et négocié sous des pressions ne laissant aucune alternative pour instaurer un dialogue serein et direct, uniquement entre les Maliens. Ahmed Mohamed Ag Hamani ajoutera que le rôle prépondérant de la communauté internationale dans la conception et le suivi de la mise en œuvre de l’accord constitue une source d’incompréhension entraînant souvent des blocages dans le processus.
Selon le représentant de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, l’engagement de la CCSC-PURN reste conforme aux fonctions généralement attribuées à la société civile. Au nombre desquelles, a-t-il cité, il y a la protection, la démocratisation et le règlement des conflits sociaux. Abdourhamane Dicko n’a pas manqué de réitérer l’engagement et la disponibilité de la Fondation Friedrich Ebert à accompagner la Coalition citoyenne dans sa mission.

Mohamed D.
DIAWARA

Source: L’Essor-Mali

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