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Ministère de l’Environnement : Une gestion par procuration !

Qui gère réellement le département ? Cette question vaut son pesant d’or au regard du cafouillage indescriptible que plusieurs directeurs de services dénoncent depuis la prise de fonction de Mme Bernadette Keïta. Sans oublier l’influence de plus en plus nocive de son fils de Capitane, à qui, d’après nos informations, madame doit son arrivée à la tête de ce département.
En effet, mère de cet officier subalterne de l’Armée de terre qui dit être un membre du CNSP, Bernadette brille malheureusement par ses décisions téléguidées par Kati et sa famille. La levée de la décision d’interdiction d’exploitation du bois d’œuvre en est la parfaite illustration.
Entre la pression motivée des multinationales qui tiennent le secteur de main de maitre et celle de sa famille qui n’a jamais été loin du département, les populations, victimes de sa décision de laisser nos forêts à la merci des exploitants, ne décolèrent pas.

Le Capitaine ministre ?
De mémoire des cadres du ministère de l’Environnement et du Développement durable, jamais ce département n’a été aussi envahi par la famille d’un ministre que sous l’ère Bernadette. Avec un fils capitaine qui avait un moment déserté le théâtre des opérations à Tombouctou pour se consacrer au dossier de nomination de sa maman, le mal était perceptible dès son arrivée. Semble-t-il, le CV de chaque cadre avait été soigneusement exporté par ses soins vers Kati, pour observation. En plus, au mépris de toutes les règles d’éthiques et de compétence, un chamboulement total a été effectué au gré des humeurs de Kati et du bon fils.
Comme si cela ne suffisait pas, la volonté de se faire plein les proches, pardon les poches, avant la fin des 18 mois de la Transition serait venue se mêler à la danse. En effet, selon plusieurs sources, les responsables des sociétés qui terrorisent nos forêts n’en demandaient pas autant. De fil en aiguille, leur puissant réseau, très généreux et auquel on peut difficilement dire non quand on est avide d’argent, a pu convaincre madame de rentrer dans les rangs siciliens. Une chose à laquelle certains de ses prédécesseurs ont pu résister en connaissance de cause.
Depuis ce mariage contre-nature, madame ne manque aucune occasion pour s’afficher avec des responsables de « ses » sociétés pour préparer l’opinion à la levée de la mesure d’interdiction d’exploitation de bois d’œuvre. Malgré le fait qu’il est connu de tous que ces gens-là pouvaient se montrer très généreux, on était loin d’imaginer qu’ils pouvaient faire basculer un ministre d’un pays à 80% désertique et qui aurait passé sa vie à la protection de la femme, de l’enfant et de la famille.
Remise de vélo par-là, remise de moto par-ci, lampadaire de l’autre côté, tous avec la présence du ministre en personne pour une promotion. Du jamais vu ! Que restera-t-il au propriétaire quand le policier devient le compagnon du voleur attitré ? Dès lors, tout le monde s’attendait à la décision de lever de la mesure de son prédécesseur, même si cela a été démenti à un moment donné compte tenu des milliards en jeu.

Source: La lettre du Peuple
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