Au moins une trentaine de migrants ont péri dans un naufrage au large de la Mauritanie, en fin de semaine. Parmi l’équipage, une seule personne a survécu.
27 personnes mortes en mer au large de l’Afrique de l’Ouest entre Nouadhibou, en Mauritanie, et Dakhla, au Sahara occidental, telle est l’information donnée par deux agences onusiennes : l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Une information qui a été confirmée par une source sécuritaire mauritanienne, indiquent les Nations unies.
Selon l’OIM et le HCR, il n’y a qu’un seul rescapé de ce drame. « Un seul rescapé a été ramené à Nouadhibou, à la suite de l’opération de sauvetage menée par les garde-côtes mauritaniens jeudi ». Lors de cette mission de sauvetage, les deux organisations onusiennes soulignent avoir apporté une aide humanitaire.
Laura Lungarotti, cheffe de mission de l’OIM en Mauritanie, déclare : « Alors que nous fournissons une assistance humanitaire conjointement avec le gouvernement de Mauritanie et la société civile, des procédures de sauvetage et d’assistance prévisibles demeurent nécessaires ». Poursuivant ses explications, elle fait comprendre que cette assistance humanitaire est « d’autant plus important alors que les mesures de santé publique (contre la Covid19) sont toujours en place ».
Selon les informations issues de ces deux agences onusiennes, ce « bateau aurait quitté Dakhla, au Sahara occidental, il y a quelques jours et se dirigeait vers les îles Canaries, avant de connaître des problèmes de moteur ». Selon l’ONU, « les personnes à bord se sont retrouvées bloquées en mer et ont commencé à souffrir d’une déshydratation extrême. Les passagers étaient pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, notamment des Guinéens ».
Togola
Source: fasomali