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Migration : L’AME célèbre la Journée Internationale des Migrants

 Le 18 décembre est célébré la Journée internationale du migrant (Jim), sous proposition des Nations Unies. Cet événement international a été l’occasion pour l’Association malienne des expulsés (AME) d’échanger avec la presse lors d’une conférence de presse  à son siège sis à Djelibougou sur les problématiques sociopolitiques qui amplifient l’immigration, les déplacements forcés et le bilan des activités menées par l’association. La Conférence était animée par le président de l’AME Ousmane Diarra et d’autres responsables dont Lamine Diakité, Amadou Coulibaly et Mme Doumbia Souhad Touré. 

Selon les responsables de l’AME, Depuis le 18 décembre 1990, l’Assemblée Générale des Nations Unies, à travers sa résolution 45158 a adopté la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles. Ainsi, le 18 décembre de chaque année à été adoptée par l’Assemblée Générale des Nations-Unies en 2000.comme la journée internationale des Migrants (JIM). Cette convention, a expliqué les responsables de l’AME, est considérée comme l’un des instruments fondamentaux de protection des droits humains malgré tout, elle n’a été signée et ratifiée par aucun grand pays de destination des migrants. « Les pays qui l’ont ratifié s’engagent a défendre l’ensemble des droits humains et des libertés dont jouissent tous les travailleurs migrants en vertu du droit international. »

Pour l’AME , le Mali a ratifié la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants es des membres de leurs familles le 05 juin 2003 et dès lors,  comme la plupart des autres pays de la communauté internationale, il commémore cette journée chaque année. Cette journée internationale des migrants, selon les responsables de l’AME, est l’occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique: culturel et social, au profit aussi bien de leur pays d’origine que de leur pays de destination. « En ces temps de mondialisation et d’interdépendance, la protection des migrants à la maladie du CoVID-19 est plus que jamais d’actualité. Cette maladie peut servir de prétexte pour certains mouvements de revenir sur leurs engagements pris pour promotion et la protection des droits des migrants. Le COVID-19 peut également servir de prétexte pour faire à des détentions arbitraires des migrants, l’organisation des opérations de retours forces dans les pays d’origines des migrants mais aussi à la fermeture prolongée des frontières », a aussi indiqué les responsables de l’AME. Il ajoutera que malgré la place importante de la migration au Mali, les migrants maliens sont l’objet d’expulsions, de refoulements et de rapatriements plus ou moins involontaires. «  Beaucoup de migrants maliens sont également l’objet de plusieurs violations de leurs droits les plus fondamentaux En outre, certains États membres de l’espace de libre circulation CEDEAO ont élaboré et adopté des dispositifs législatifs et des stratégies de lutte contre la migration ou la migration dite clandestine. Cette situation a rendu la libre circulation un peu plus difficile à cause des pratiques illicites comme les tracasseries dans les frontières internes mêmes de la CEDEAO. Ces États pourtant membres de la CEDEAO ont mis en place des stratégies d’entraves à la libre circulation même à l’égard des citoyens de la CEDEAO. Face à ces enjeux, les organisations de la société civile continuent de se mobiliser afin que les droits fondamentaux des personnes en migration soient respectés conformément aux engagements nationaux, communautaires et internationaux.»

Mamadou Coulibaly, responsable du volet social, Lamine Diakité, responsable du volet juridique et Mme Doumbia Souhad Touré, responsable du volet communication ont expliqué l’historique et l’importance de cette journée, les différentes activités menées par l’AME et les causes de la migration.

M.D

Source: Le Républicain

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