Pas besoin de grand espace ni de gros moyens pour faire cette micro culture. Des pots posés dans les petits coins de la maison, sur les toits, dans des parterres peuvent même suffire pour en faire. Parmi ces légumes on peut citer du piment, du chou, de l’oignon, de l’ail, du persil, de la laitue etc.
Pour F.K, comme beaucoup d’autres, la micro culture est une activité qui joint l’utile à l’agréable.
« Comme vous le constatez ma maison ressemble à une petite serre où pousse dans des pots tout ce que j’aime manger comme crudité. Là, j’ai des piments, des aubergines, de la menthe, un peu de tout.
Cette activité me permet de manger sainement car j’ai beaucoup de réserves quant à la consommation de certains légumes et fruits qui se vendent sur nos marchés. La raison est simple : souvent l’eau avec laquelle les jardiniers arrosent donne à réfléchir. En plus, ils y mettent des engrains chimiques n’importe comment pour produire plus en un temps record. C’est aussi une source d’occupation pour moi. L’entretien de ma plante demande au moins une trentaine de minutes matin et soir. Je les arrose moi-même. Ce qui est en quelque sorte pour moi un sport » nous confie F.K
Comme F.K elles sont nombreuses ces personnes qui cultivent elles-mêmes en toute saison les fruits et légumes destinés à leur propre consommation. A l’heure actuelle, où la sécurité alimentaire est l’un des plus grands maux de l’Etat Malien, cette pratique, si elle est vulgarisée avec des sensibilisations, pourrait être d’un grand apport dans la résolution du problème. De quoi atténuer considérablement notre dépendance alimentaire étant donné l’immensité des terres arables que possèdent notre pays, le Mali continue d’éjecter des sommes considérables dans l’importation de certains fruits et légumes. La micro culture peut-être une bonne alternative à cela.
Adam DIALLO
Source: Bamako News