Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a procédé, le dimanche 1er décembre 2019, à la Maison des aînés, au lancement des activités de la célébration de la 31e édition de la Journée mondiale de lutte contre le Sida sur le thème : “Les organisations communautaires font la différence”. C’était en présence du secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS), Pr. Moussa Adama Maïga, et du représentant de la coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Mali, Amadou Allahoury.
Présentement, 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. En 2018, 23 millions de personnes vivant avec le VIH étaient sous traitement. Le nouveau rapport de l’Onusida, lancé au Kenya, le 26 novembre 2019, montre que le nombre de nouvelles infections recule et que l’accès au traitement augmente là où les communautés vivant avec le VIH et affectées par le virus sont impliquées dans la prise de décision et la fourniture de services liés au VIH.
Ce rapport montre aussi combien des vies sont sauvées, des injustices évitées et la dignité restituée à chaque fois que les individus ont l’opportunité de choisir, de savoir, de s’épanouir, de porter des revendications et d’unir leurs forces.
Selon le secrétaire exécutif du HCNLS, le thème de cette année met en exergue le rôle et le place des organisations de la société civile dans notre pays. Il a salué l’engagement personnel du ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, depuis des années, dans la lutte contre le Sida à travers le monde avant de déplorer le recul des financements des phases d’accélération de cette lutte.
Le représentant de la coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Mali, Amadou Allahoury, a appelé le gouvernement et ses partenaires à tirer parti de l’action que mènent les membres des organisations communautaires qui, selon lui, se battent pour les intérêts de leurs pairs, fournissent des services liés au VIH, défendent les droits de la personne et offrent un soutien à celles et à ceux qui en ont besoin. “Lorsque les organisations communautaires s’engagent, des changements positifs se produisent, les investissements portent leurs fruits, l’égalité, le respect et la dignité se trouvent renforcés”, a-t-il déclaré.
Amadou Allahoury a salué les efforts consentis par le gouvernement dans la lutte contre le Sida tout en l’exhortant à assurer la disponibilité permanente des produits VIH ; la maintenance régulière des appareils ; la motivation du personnel en charge de ces services ; le maintien du personnel en charge de la lutte contre le Sida dans lequel le Fonds mondial se désengage. Il a réaffirmé l’engagement des Nations unies à accompagner le Mali dans la lutte contre le VIH.
Selon le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, la journée du 1er décembre est un moment de partage et de recueillement avant d’être une célébration vu le nombre de personnes qui sont mortes du Sida. Il a insisté sur le rôle des communautés dans la lutte contre le VIH. “Cette lutte est le combat contre l’exclusion mais pour l’inclusion. Nous devons faire en sorte que la fin du Sida soit une réalité en travaillant pour une plus grande implication des communautés. Sans les communautés, nous ne gagnerons pas le combat contre le Sida. Aujourd’hui, le Sida est devenu une maladie chronique, mais en suivant correctement le traitement, l’espérance du malade devient comme celle des autres. Il y aura une campagne nationale de test sur le VIH et sur l’hépatite B pour que chacun puisse connaitre son statut”, a ajouté le ministre Sidibé
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