Son attitude à emprunter tous les chemins dans la seule optique à se voir concéder le permis de recherche au Mali, la société B2gold semble ne toujours pas comprendre que la gestion du pays est à un autre niveau aujourd’hui. Comme tous les autres pays qui profitent bien de leur or, le Mali, sous Assimi Goita semble emboiter s’en voler ainsi.
Ainsi, nous ignorerions la posture de cette société ninère. On ne sait donc pas aujourd’hui à quel jeu joue ces miniers. Cette société Canadienne après les recours diplomatiques échoués, menace de saisir la cour d’arbitrage internationale. Une menace qui s’avère dangereuse pour cette société elle même, car tout porte à croire qu’elle perdra davantage devant cette cour.
Malgré sa perte de la bataille judiciaire devant les juridictions maliennes, sa défaite diplomatique, la société B2Gold n’arrive toujours pas à digérer la perte de ce permis de recherche. Elle veut s’adonner à un autre jeu ‘’dangereux’’ en menaçant de traduire l’Etat malien devant la cour d’arbitrage international. Pour quel but si ce n’est qu’un forcing qui semble être le jeu favori de cette société qui, après l’expiration de son contrat de recherche n’a pas voulu le renouveler malgré les multiples rappels du département. Toute chose qui montre à suffisance que cette société étrangère pense qu’elle peut se permettre de tout faire comme si les ressources minières du Mali est son patrimoine privé. Est-ce la source de sa tentative d’œuvrer dans l’inégalité ou par ce qu’elle ne voulait pas remplir ses exigences vis-à-vis de l’Etat ? Nous ne saurions le dire avec exactitude mais ce qui semble être sûr, c’est que la société MENANKOTO SARL n’ayant cependant pas pu démontrer à la fin du deuxième renouvellement aucune, raison justifiée et vérifiée l’aurait empêché de finaliser et de présenter son étude de faisabilité. L’Administration chargée des Mines n’a donc pas répondu favorablement à la prorogation d’une année demandée, prorogation qui n’est d’ailleurs qu’une simple faculté, car relevant du pouvoir discrétionnaire du Ministre des Mines, qui n’est nullement tenu d’y faire droit. A ce que l’on sache l’espace indiqué est sous la souveraineté de l’Etat malien. La gestion des espaces maliens est régie par les textes. A cet égard, peut-on ou doit-on violer les textes pour une raison ou pour une autre et imposer son diktat comme si l’on était dans la colonisation ?
Décidément non car le Mali est un pays souverain et tout le monde peu importe le degré de partenariat, doit respecter les textes du Mali. Vis-à-vis de tout ce qui précède, la Société B2Gold doit accepter son sort en laissant la société désignée d’exercer ses activités. Ses batailles judiciaires ne mèneront nulle part car la juridiction internationale doit aussi respecter les textes d’un pays souverain. Surtout qu’avec le vent du changement, le peuple malien ne se laissera plus faire
Mohamed CAMARA
Source: Reflet d’Afrique