Après avoir fait une déclaration officielle et solennelle pour une baisse du prix de la viande, les bouchers se sont ensuite rebiffés, laissant les consommateurs perplexes.
Dans certains marchés, le jour d’entrée en application des nouveaux prix, les bouchers ont préféré ne pas travailler, provoquant du coup une pénurie artificielle pour marquer ainsi leur désaccord avec leurs responsables syndicaux qui ont signé un protocole de baisse des prix avec le ministère de l’Industrie et du commerce. Du coup, en lieu et place de la baisse annoncée, les consommateurs continuent de payer le kg de viande plus cher au Mali – le plus grand pays d’élevage de l’Afrique de l’Ouest – que dans les autres pays qu’il approvisionne. Paradoxe !
La Rédaction
Source: Aujourd’hui-Mali